UNION INTERNATIONALE DE LA PRESSE FRANCOPHONE  LETTRE D’INFORMATION N°5 – JUILLET 2014 EDITORIAL Dynamisme Des quatre coins de la francophonie nous  viennent des informations  qui nous font afficher de larges sourires : ça bouge!  Des sections qui se réveillent, d’autres qui naissent, des adhérents qui nous écrivent pour nous dire leur envie renouvelée de s’engager à lire la suite

UNION INTERNATIONALE DE LA PRESSE FRANCOPHONE

 LETTRE D’INFORMATION N°5 – JUILLET 2014

EDITORIAL

Dynamisme

Des quatre coins de la francophonie nous  viennent
des informations  qui nous font afficher de larges sourires : ça bouge!

 Des sections qui se réveillent, d’autres qui naissent, des adhérents
qui nous écrivent pour nous dire leur envie renouvelée de s’engager
à l’UPF… Ghana, Roumanie, Centrafrique, Madagascar, Vietnam,
Togo, lancent leurs activités. Hongrie, Guinée, Burkina, Arménie, d’autres encore, proposent des thèmes d’interventions pour les assises.
Au Sénégal, sous l’impulsion d’Abdou Gningue et de Madiambal Diagne, la préparation bat son plein, et les idées ne manquent pas.
Il faut dire que le thème retenu, « les défis du numérique », est réellement au cœur de l’ actualité. Une première rencontre aura d’ailleurs lieu à Montréal sur ce thème, organisé par l’OIF au mois d’octobre. Plusieurs représentants de l’UPF y participeront à l’invitation du Président Diouf.
C’est que relever ces défis du numérique pour la presse francophone est essentiel. Nous devons pour cela développer encore plus l’Union. Les premiers résultats de notre politique de transparence et d’information partagée sont très encourageants. Le dynamisme qui commence à émerger un peu partout montre combien le comité international a eu raison de s’engager sur cette voie.
Très vite, nous allons faire parvenir les éléments permettant à toutes les sections de préparer leur participation aux assises de Dakar, et d’engager les premières inscriptions. Nous avons encore besoin de soutien, et de ne pas relâcher nos efforts… mais constater que ces efforts payent, c’est très enthousiasmant !
Jean Kouchner
Secrétaire général


43èmes assises de la presse francophone

Bienvenue au pays de la Téranga !

Les 43emes Assises de l’Union  Internationale de la Presse Francophone (UPF), que le Sénégal va abriter du 19 au 23 Novembre 2014 à Dakar, suscitent un engouement immense auprès de toute la presse sénégalaise. L’événement est ainsi programmé une semaine avant le Sommet des chefs  d’État de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Dans un élan de solidarité de corps, les journalistes sénégalais veulent s’approprier les Assises car ils se sentent directement concernés par tout ce qui peut apporter un plus à leur profession.
Ayant le privilège et l’honneur de présider la section locale de l’UPF et le Club de la Presse du Sénégal, j’ai pu constater cela dans toutes les rédactions que j’ai déjà visitées.
La presse sénégalaise connue pour son professionnalisme  et sa liberté de ton va tout faire pour que nos Assises soient un succès. Il ne pouvait pas en être autrement dans la mesure ou les organisateurs du Sommet de la Francophonie ont décidé de rendre hommage à deux dignes fils du Sénégal, Léopold Sedar-Senghor, un des pères fondateurs de la Francophonie, premier président de la République du Sénégal et son successeur et actuel Secrétaire Général de OIF Abdou Diouf qui termine un mandat bien rempli avec beaucoup de succès . Abdou Diouf ne pouvait espérer meilleur endroit pour passer le témoin que cette terre sénégalaise qui lui a tout donné,
Au-delà des journalistes, c’est le peuple sénégalais tout entier qui va recevoir les délégués de la Francophonie. La Téranga sénégalaise qui n’est autre qu’un sens aigu de la légendaire hospitalité  africaine va s’exercer avec éclat pendant ces quelques jours que les délégations vont séjourner au pays du chantre de la Négritude qui prônait l’enracinement aux valeurs africaines mais l’ouverture aux valeurs fécondantes des autres civilisations.
C’est  avec cette théorie, j’allais dire cette philosophie, de Senghor que vivent les Sénégalais. Un peuple tolérant qui participe à sa manière à ce que l’ancien président poète appelait la Civilisation de l’Universel.
Un programme culturel alléchant est en train d’être concocté par le comité local d’organisation des 43èmes Assises de l’UPF pour faire découvrir à nos hôtes  les différentes facettes de la vie culturelle des populations sénégalaises.Abdou GNINGUE
Président de la section sénégalaise de l’UPF

Dakar se prépare !

Après le soutien du Président Macky Sall, d’autres participations sont attendues. Abdou Gningue et la section sénégalaise de l’UPF font flèche de tout bois pour assurer des 43èmes assises qui feront date. Ce seront bien les assises de la refondation. Madiambal Diagne est très engagé également dans cette préparation, apportant son expérience ancienne de l’UPF et son dynamisme.
Le Président Dilami a participé en juin à une rencontre des associations participant à l’entourage du sommet, et une délégation de l’UPF devrait se rendre en septembre à nouveau à Dakar pour finaliser l’organisation générale.

EN BREF

Etats généraux de la presse togolaise

Défi de professionnalisation

 Près de 250 participants venus du monde de la presse, des organismes de régulation et des associations ont pris part du 30 juin au 2 juillet aux états généraux de la presse togolaise. Le patronat de la presse est le grand absent à cet événement censé indiquer la voie à suivre pour l’ensemble de la profession. Les recommandations  des travaux serviront de base pour des réformes dans les médias publics et privés.

Libéralisation des ondes au Bénin

Nouvelles licences radio et TV

La première session ordinaire de l’année 2014 de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) du Bénin a livré ses résultats.
Sept stations de radio dont la licence d’exploitation était arrivée à expiration ont ainsi bénéficié d’une régularisation de leur situation.
Il s’agit, entre autres, de radio Tokpa, de Bénin Culture, de Gerdes ou encore de Su tii dera.
La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) a également octroyé une licence d’exploitation à une chaîne de télévision : Tundé Agric Tv de l’opérateur économique Babatundé Razaki Ollofindji.
Ces décisions coïncident avec la fin du mandat de l’équipe actuelle qui prenait aisi ses dernières décisions.
Une nouvelle équipe devrait prendre place le 19 juillet 2014.

Formation francophone à Hanoï

Focus sur la déontologie

Une trentaine de journalistes vietnamiens ont participé du 2 au 5 juin à Hanoi à une formation intitulée «Déontologie – Reportage audiovisuel», organisée par l’Association des journalistes vietnamiens, en collaboration avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et la Délégation Wallonie-Bruxelles au Vietnam. Les journalistes participants viennent de la Télévision, de la radio, de la presse papier et en ligne.
Grâce à cette formation, les journalistes vietnamiens ont l’occasion de faire la comparaison de l’exercice du métier de journalisme entre le Vietnam et l’étranger», a déclaré Dinh Thi Thúy Hang, directrice du Centre de la formation de l’Association vietnamienne des journalistes.


FOCUS

Annie Girardin

Représentante auprès de l’OIF

Annick Girardin, secrétaire d’Etat au Développement et à la Francophonie, vient d’être nommé représentante personnelle de François Hollande auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Le 1er Mooc en français consacré au journalisme numérique s’est achevé mardi 3 juin. Un succès selon les organisateurs : avec 8 535 inscrits et 490 participations à la semaine de certification, ce cours en ligne ouvert à tous a rencontré son public. Il s’agit d’un dispositif en ligne qui peut accueillir des milliers de participants le temps d’une formation.
Le Président Dilami, le Secrétaire général, Jean Kouchner et le Président de la section française Jean Miot, ont engagé les discussions pour créer un cours en ligne estampillé UPF.
Avec l’ironie du journaliste, Alberto Toscano passe en revue les clichés véhiculés par son pays de naissance. Il y mêle la rigueur de l’historien pour interpréter les vicissitudes d’un peuple unifié depuis un siècle et demi « seulement ». Un livre paru aux éditions Armand Colin.


ACTUALITES

Compressions à Radio-Canada 

Les ministres francophones inquiets

Les nouvelles compressions budgétaires de la Société Radio-Canada inquiètent les ministres de la francophonie du pays. Le sujet s’est imposé lors d’un sommet de deux jours à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard. Plusieurs ministres se sont dits préoccupés de l’impact que ces changements pourraient avoir sur les communautés francophones en milieux minoritaires.
« Pour nous, c’est très important de vivre en français », soutient le premier ministre manitobain, Greg Selinger, aussi ministre responsable des affaires francophones de sa province. Selon lui, il faudra surveiller l’impact des compressions sur les minorités francophones. Il croit que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a un rôle à jouer dans le dossier.
Son homologue québécois, Jean-Marc Fournier, ne comprend pas pourquoi il faut supprimer autant d’emplois, soit 1500 en 5 ans, pour passer au numérique. « S’il n’y a pas un journaliste sur le terrain pour couvrir l’actualité francophone, ni le iPad, ni la télé ne vont vous le montrer », a-t-il réagi.
L’hôte de cette conférence ministérielle, le premier ministre de l’Île-du-Prince-Édouard, Robert Ghiz, a promis de militer auprès du fédéral pour que la société d’État soit mieux financée. « Le gouvernement fédéral a de l’argent, alors je vais continuer à faire mon job, et mon job est de faire du lobby au gouvernement fédéral pour avoir plus d’argent pour Radio-Canada ». La ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles, Shelly Glover, était sur place et a discuté avec les ministres provinciaux et territoriaux. Elle a défendu le rôle de son gouvernement, qui donne déjà 1 milliard de dollars au diffuseur public, et a réitéré que les décisions prises étaient « celles de Radio-Canada ». Les ministres ont également reconnu que davantage de coopération intergouvernementale améliorerait l’offre des services et la promotion du français à l’échelle nationale. « L’expérience accumulée des provinces et des territoires en matière de services en français est une richesse qu’il ne faut pas négliger. En partageant nos meilleures pratiques et nos stratégies dans divers domaines et en collaborant avec des intervenants privilégiés, nous multiplions les occasions de renforcer la francophonie canadienne », a mentionné le premier ministre de l’Île-du-Prince-Édouard Robert Ghiz, qui est également le ministre responsable des Affaires acadiennes et francophones de sa province.  La conférence ministérielle a convenu qu’une plus grande collaboration avec des associations municipales était souhaitable et a confirmé qu’il y aura des discussions à cet effet.Source : Radio-Canada avec La Presse Canadienne

Le professionnels des médias s’organisant en Tunisie

Le Syndicat recherche l’efficacité

Les travaux du 23 juin 2014 ont marqué la scission officielle du Syndicat général de la culture et des médias. « L’ancien syndicat ne pouvait pas concilier la défense des intérêts de la culture et ceux des médias », a expliqué Houcine Abbassi membre du nouveau regroupement. Il a précisé que cette séparation voulue a été motivée par la seule recherche d’efficacité. Les branches culture et médias voleront donc chacune de leurs propres ailes, mais se retrouveront au sein d’une union pour mener les combats communs. Le Syndicat général des médias a fait parler de lui dès sa mise en place. Il a notamment critiqué les lenteurs du gouvernement dans la désignation d’un Pdg à la tête l’Etablissement de radio tunisienne (Ert). La communication de la présidence du gouvernement a immédiatement réagi, expliquant que le nom du futur Pdg avait déjà été envoyé à la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica). Le 30 juin dernier, le nom du journaliste Abderrazak Tabib a été annoncé. Le Syndicat général des médias assure, par ailleurs, qu’il n’est pas en rivalité avec le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt). « Notre relation sera stratégique avec nos amis du Snjt, car nous avons beaucoup de défis dans lesquels nous irons main dans la main, notamment celui de la révision des décrets-lois 115 et 116 ou encore la situation difficile des entreprises de presse publiques », a indiqué Nabil Jmour, membre du nouveau syndicat.

Source : Agence Ecofin

Coupe du monde de football

BeIN Sports décroche le jackpot

La filiale d’Al Jazeera aurait gagné 850 000 abonnés et 2 millions de téléspectateurs à l’occasion de la Coupe du monde, selon un sondage réalisé par l’institut Kantar Media. Elle aurait ainsi gagné 850 000 nouveaux foyers abonnés. BeIN Sports, qui ne divulgue pas ses chiffres récents, comptait avant le Mondial 1,7 million d’abonnés environ. Elle atteindrait donc pour l’instant 2,5 millions d’abonnés. La chaîne qatarie a acquis les droits de diffusion de la totalité des 64 matches du Mondial auprès de TF1, qui s’est réservé uniquement les 28 meilleurs matches, dont tous ceux de l’équipe de France, les demi-finales et la finale. BeIN a obtenu l’exclusivité pour 26 autres matches.
TF1, qui avait payé 130 millions pour tous les droits, en aurait récupéré environ 50 millions en en revendant une partie à BeIN, selon la presse. Selon le sondage réalisé par Kantar du 23 au 27 juin auprès de 1 000 personnes représentatives de la population, 5% des Français se sont abonnés à BeIN à l’occasion du Mondial, soit 1,96 million de personnes. Les trois quarts ont entre 25 et 49 ans. L’abonnement bon marché de BeIN Sports (12 euros par mois) ne nécessitant aucun engagement, ceux des abonnés venus uniquement pour le Mondial pourraient donc se désabonner après la Coupe du monde.Source AFP


LA VIE DE L’UPF
Cérémonie d’hommage à Budapest

La section hongroise célèbre son président

Tibor Várkonyi est né le 11 juin 1914. A 90 ans, ce  journaliste «à la carrure internationale», exerçant depuis plus de soixante ans, est célébré par ses collègues de la section hongroise de l’UPF. Une section créée en 2003 dont il est le président en exercice. Une fête est donc organisée à son honneur.
Tibor Varkonyi est éditorialiste du quotidien Népszava depuis 2006 – quotidien hongrois social-démocrate fondé en 1873. Spécialiste de la politique française, il a travaillé pendant 32 ans dans la rédaction du quotidien Magyar Nemzet  jusqu’en 1990, date à laquelle il devient conseiller de presse à Paris.
Celui que François Mitterrand a fait officier des palmes académiques et Jacques Chirac détenteur de l’ordre national du mérite est un francophile convaincu est un journaliste francophone qui s’inquiète de la situation de la presse dans le monde est plus spécialement des perspectives de la presse francophone.
Ses analyses sur la politique française sont à la une dans Népszava et ses chroniques musicales sur les opéras, des spectacles retransmis par ARTE depuis les festivals en France sont également appréciés par ses lecteurs.


Lancement de la section ghanéenne de l’UPF

Les consultations sont engagées pour la création d’une section UPF au Ghana. L’initiative prise par d’anciens membres de l’UPF a eu l’aval des responsables de l’association qui enregistrent avec satisfaction le vent de dynamisme suscité par le projet de refondation et de développement entamé au sein de l’UPF depuis quelques mois. Z signanler que le Ghana est Membre observateur à l’OIF,

L’UPF-Centrafique prépare son assemblée générale

Les préparatifs vont bon train à Bangui se poursuivent pour l’organisation de l’assemblée générale de la section centrafricaine de l’UPF. La date définitive devant être fixée dans quelques jours, cette assemblée ambitionne de faire le point et relancer les activités de la section et d’étudier les formes de la participation aux 43èmes assises de la presse francophone en novembre prochain à Dakar.

Déontologie 
Par Pierre Ganz:

Le titre doit refléter le contenu

Un titre doit être court, percutant, attirant. C’est la vitrine du journal ou l’invite à écouter une info à la radio ou à la télévision, à lire un papier en ligne ou dans le journal.
Le rédiger est un travail de journaliste, pas de publicitaire ni de communiquant.
Le titre est ce que retiendront certains, quand d’autres n’auront pas le temps ou la curiosité de prendre connaissance de l’article correspondant. Un titre ne doit donc pas trahir ou caricaturer le contenu de l’article qu’il annonce. Pas de formule choc en première page pour résumer/annoncer une  enquête qui présente les différents points de vue d’un sujet. Pas d’affirmation péremptoire si le conditionnel s’impose dans la rédaction de l’article.
Pas de confusion entre des faits et une opinion : si la place manque pour indiquer l’auteur d’une citation, il faut éviter de présenter ses propos dans le titre comme un fait vérifié.  Faire un titre est un art journalistique à part entière. Les mêmes règles déontologiques que pour tout autre travail journalistique s’imposent.

Adhérez à l’UPF, participez au renouveau!

L’UPF ne vit que grâce à ses adhérents… Une évidence qu’il faut rappeler encore et toujours. D’abord parce que le contenu de ses activités repose sur les propositions faites par ses membres… Dans chaque section, chacun doit participer aux réflexions et aux décisions dans la mesure de ses moyens, aider à déterminer les thèmes sur lesquels l’UPF va s’engager. Ensuite parce que la cotisation de ses membres constitue à ce jour la seule ressource qui vient alimenter son budget de fonctionnement.

À ce jour, nous avons enregistré environ 12% d’adhésions de plus que pour toute l’année 2013. Nous enregistrons de nombreuses réadhésions de membres qui avaient cessé de cotiser, ce qui est très encourageant. Mais nous pouvons aller beaucoup plus loin !

Pour adhérer à l’UPF, envoyer votre nom prénom, adresse mail et fonction au sein des médias à : union@presse-francophone.org . Nous vous retournerons par courriel un bulletin d’adhésion.

(Ou bien adressez-vous à la section UPF de votre pays de résidence).

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