Les derniers jours en Tunisie sont marqués  par le durcissement des relations entre journalistes et pouvoir. Des journalistes – plusieurs dizaines- sont allés manifester mercredi 22 devant le siège du gouvernement pour dénoncer la proximité du directeur du groupe de presse  – maison d’édition Dar Assabah ) qui contrôle Essahda et Le Temps avec les islamistes lire la suite

Les derniers jours en Tunisie sont marqués  par le durcissement des relations entre journalistes et pouvoir.

Des journalistes – plusieurs dizaines- sont allés manifester mercredi 22 devant le siège du gouvernement pour dénoncer la proximité du directeur du groupe de presse  – maison d’édition Dar Assabah ) qui contrôle Essahda et Le Temps avec les islamistes d’Ennahda.

La présidente du Syndicat national des journalistes tunisiens, Najiba Hamrouni, a pris la parole lors du rassemblement et annoncé une assemblée générale pour ce vendredi. «Une éventuelle grève générale peut être décidée suite à ces nominations… d’autant plus que le chef du gouvernement ainsi que Lotfi Zitoun, son conseiller politique, refusent de rencontrer les représentants du Syndicat des journalistes». Pour Mme Hamrouni, «le gouvernement devrait consulter les intervenants dans le secteur avant chaque nomination. C’est ce qu’on appelle indépendance des médias en attendant une structure de régulation indépendante».

Quant à la chaîne Ettounsiya TV, elle a cessé la diffusion d’une émission satirique politique, inspirée des “Guignols” de Canal+, après des pressions que dénonce le secrétaire général du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Mongi Khadraoui : “J’ai appris auprès de sources au sein de la chaîne que la programmation des guignols a été arrêtée à la suite de pressions indirectes des autorités”, un nouveau “coup dur pour la liberté d’expression”.

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