Après l’ouverture de l’EFAP (Ecole française des attachés de presse) Bordeaux en 2004, de l’ICART (l’Ecole des métiers de la culture et du commerce de l’art) Bordeaux en 2007, le « Groupe des Ecoles Denis Huisman » va ouvrir en septembre 2014 l’EFJ Bordeaux (Ecole Française de Journalisme). L’EFJ Bordeaux sera accessible sur concours aux bacheliers, pour un cycle lire la suite
Après l’ouverture de l’EFAP (Ecole française des attachés de presse) Bordeaux en 2004, de l’ICART (l’Ecole des métiers de la culture et du commerce de l’art) Bordeaux en 2007, le « Groupe des Ecoles Denis Huisman » va ouvrir en septembre 2014 l’EFJ Bordeaux (Ecole Française de Journalisme).
L’EFJ Bordeaux sera accessible sur concours aux bacheliers, pour un cycle de 3 ans. Cette école est destinée à former en 3 ans de manière théorique et pratique à l’ensemble des métiers du journalisme et délivre le titre de « journalisme plurimédia » inscrit au RNCP ( Registre National des Certifications Professionnelles) , niveau 2. « Le contenu pédagogique de cette formation « plurimédia » s’inscrit dans l’évolution actuelle et future des médias comme en atteste notamment la diversification de certains groupes de presse (presse écrite, contenu web et vidéo…) », précise Guillaume Petit, son futur directeur, qui dirige déjà l’EFAP-ICART Aquitaine. L’ensemble des enseignements sera dispensé par des professionnels des médias et la formation fera la part belle aux stages tout au long du cursus. « Cette formation nous permet de proposer une offre totalement distincte de l’EFAP et donc de dissocier les formations en communication et en journalisme. Nous souhaitons respecter les exigences et les éthiques de chacune de ces professions afin d’éviter les confusions et le mélange des genres », poursuit-il.
Le directeur de l’IJBA voit dans l’EFJ un « miroir aux alouettes »
De son côté, François Simon, directeur de l’IJBA (Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine) accueille cette arrivée avec scepticisme, même s’il n’y a pas de concurrence entre les deux établissements. En effet, l’un recrute après le bac, tandis que l’autre recrute à minimum bac+3. « L’offre de formation peut s’inscrire dans une logique de concurrence. En revanche, il convient de défendre et de renforcer le potentiel de l’école publique que nous sommes. Chez nous, 50% des élèves sont boursiers d’Etat. Pour les autres, les frais d’inscription sont d’environ 300 euros. On est loin des 7 000 euros demandés à l’EFAP… et dans cette future école », souffle-t-il. Pour lui, « l’EFJ Bordeaux sera un miroir aux alouettes en termes de débouchés, compte tenu du rétrécissement des débouchés liés à la crise de la presse et du fait que cette école n’obtiendra sûrement pas la reconnaissance de la profession comme nous ». « Nous limiterons le contingent d’étudiants en fonction de la capacité d’intégration de nos futurs diplômés sur le marché de l’emploi », répond Guillaume Petit, qui, pour l’heure, prévoit des promotions de 25 élèves. « Cette école est implantée à Paris depuis 10 ans. Jean MIOT, ancien président de l’AFP et de la Fédération Nationale de la Presse française, est le président du conseil de perfectionnement de l’EFJ », ajoute-t-il. A ce jour, l’EFAP-ICART Aquitaine, implantée dans le quartier des Chartrons à Bordeaux, forme annuellement 380 étudiants aux métiers de la Communication, de l’Art et de la Culture. L’IJBA, quant à elle, a des promotions de 37 élèves.
L’IJBA va ouvrir une formation par apprentissage
A l’IJBA aussi, il y aura du nouveau à la rentrée. L’école va ouvrir pour la première fois de son histoire une formation par apprentissage, avec à la clé, délivrance d’un master. La formation se déroulera selon le principe suivant : 1 mois à l’école et deux mois en entreprise. « Nous avons déjà l’accord de l’AFP, de France 3 Aquitaine et Sud Ouest devrait nous rejoindre », dévoile François Simon. Tous les étudiants devront réussir le concours de l’IJBA et suivront cette formation par alternance en deuxième année. Ils seront choisis par l’école et l’entreprise. « Pour le jeune, c’est intéressant et pour les entreprises, c’est bien d’avoir des étudiants qui ont l’expérience du multimédia », argue François Simon.
Nicolas César
Complément d’info:
http://www.lemonde.fr/enseignement-superieur/article/2014/01/15/l-esj-lille-ouvre-une-formation-en-journalisme-a-la-sortie-du-lycee_4348277_1473692.html
Mise à jour :
Avoir une pluralité d’offres de formation est excellent pour la métropole bordelaise qui attire de plus en plus de jeunes ! c’est un atout de plus ! bienvenue à l’EFJ, bonne chance et félicitations à son équipe dirigeante !