Depuis mercredi 22 mai, la ville de La Rochelle et ses 77 000 habitants ont leur premier journal gratuit. Il s’agit de TMV (Toute ma ville), un hebdomadaire édité par le groupe Sud Ouest, en partenariat avec la Nouvelle République Pour la première fois, la presse gratuite débarque à La Rochelle, sous la forme d’un lire la suite

Depuis mercredi 22 mai, la ville de La Rochelle et ses 77 000 habitants ont leur premier journal gratuit. Il s’agit de TMV (Toute ma ville), un hebdomadaire édité par le groupe Sud Ouest, en partenariat avec la Nouvelle République

Pour la première fois, la presse gratuite débarque à La Rochelle, sous la forme d’un hebdomadaire couleurs de 20 à 28 pages. Ce gratuit s’adresse aux jeunes actifs de 20 à 45 ans et parle de l’actualité locale, de santé, de loisirs, donne des idées de sorties, de restaurants sur un « ton décalé et direct, en phase avec avec la cible de lecteurs visés ». Mais, pas seulement. « Dans chaque numéro, nous avons un dossier fouillé de 4 pages, deux pages de retour sur l’actualité, autant sur la culture… », détaille Sophie Lemaire, rédactrice en chef des journaux gratuits au sein du groupe Sud Ouest.

20 000 exemplaires

Le premier numéro a été tiré à 20 000 exemplaires et distribué dans 70 points de vente dans la ville mercredi et samedi. Deux journalistes ont été recrutés pour réaliser TMV, notamment une Rochelaise, Julia Tourneur. Les premiers retours sont positifs. « Comme c’est bien le premier gratuit à La Rochelle, il faut expliquer aux gens que c’est vraiment gratuit, que l’on ne cherche pas à leur vendre quoi que ce soit », rapporte Sophie Lemaire. Côté publicité, c’est également un succès. « Nous avons été agréablement surpris par le taux de réponse des annonceurs. Par ailleurs, des gens nous appellent déjà pour devenir des points de dépôt », souligne-t-elle. En outre, un site Internet du journal sera bientôt lancé. En attendant, voici la page Facebook : https://www.facebook.com/TmvLaRochelle.

Pas de « cannibalisation » entre TMV et Sud Ouest

Mais, cela ne risque-t-il pas de cannibaliser Sud Ouest ? « Non, nous avons désormais l’expérience de 10 ans de presse gratuite et nous constatons que Bordeaux 7 n’a pas pris de lecteurs, ni d’annonceurs à notre quotidien régional. Au contraire, même. Aujourd’hui, nous n’avons aucune inquiétude à ce sujet », conclut Sophie Lemaire. Fort de cette réussite, le groupe Sud Ouest pourrait développer prochainement de nouveaux gratuits dans d’autres villes du Grand Sud Ouest

Nicolas César

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