Après l’accueil et l’accompagnement de startups, le changement de formule du quotidien et du Mag, Sud Ouest poursuit sa campagne d’innovation, en lançant, en partenariat avec le Crédit Mutuel du Sud-Ouest : « SoKengo, » une plate-forme de financement de projets par le don, dédiée aux associations, aux entreprises et aux particuliers dans le grand lire la suite

Après l’accueil et l’accompagnement de startups, le changement de formule du quotidien et du Mag, Sud Ouest poursuit sa campagne d’innovation, en lançant, en partenariat avec le Crédit Mutuel du Sud-Ouest : « SoKengo, » une plate-forme de financement de projets par le don, dédiée aux associations, aux entreprises et aux particuliers dans le grand Sud-Ouest.

Patrick Venries, directeur général délégué du quotidien régional et Jean-Marc Jay directeur général du Crédit Mutuel du Sud-Ouest ont donné, il y a quelques jours, le coup d’envoi de cette initiative qui est en fait une déclinaison de la plate-forme de financement participatif Kengo.bzh, lancée depuis un an par le titre breton Le Télégramme de Brest. SoKengo (traduisez : « allons-y ensemble dans le Sud Ouest ») devrait permettre à des projets locaux et régionaux de sortir de la sphère privée et de se réaliser par le biais des médias et des réseaux sociaux.
Soutenir la vie locale
Pour Serge Appriou, directeur général de Bretagne Digital Participative (BDP) éditeur de SoKengo, les avantages d’une plate-forme régionale sont de taille. « Ce sont les territoires, explique-t-il, qui financent les territoires, et cela permet à la vie locale de continuer à se dynamiser ». L’expérience bretonne montre en effet que 70% des porteurs de projets sont des associations, de plus en plus confrontées à la baisse des subventions. Les projets émanent en majorité du milieu culturel ou encore de l’économie sociale et solidaire. Près de 350 projets ont été déposés sur la plate-forme lancée par Le Télégramme et 62 ont été financés. « Le taux de réussite est de 66%, poursuit l’éditeur, alors que pour une plate-forme nationale le taux moyen est seulement de 61% ».
Une mise en visibilité
Pour Patrick Venries, cette action permet au journal de renouer avec « sa vocation de média social ». « Avec SoKengo, confirme le directeur général de Sud Ouest, nous jouons un rôle moteur par rapport à notre communauté, nous participons à l’idée du vivre ensemble, à une communauté d’entraide, et cette plate-forme est une façon très contemporaine de favoriser l’entraide ». Cela se traduit d’une manière très concrète pour le quotidien régional puisque les projets portés par la plate-forme font l’objet d’une vraie mise en visibilité et d’un article dans le journal. C’est le journaliste Etienne Millien, responsable du développement SoKengo qui a la charge de ces reportages. « Cela garantit à nos lecteurs, dit-il, qu’il s’agit bien de projets identifiés et régionaux ». Pour le directeur général du Crédit Mutuel, cette initiative devrait également aider les entreprises « à trouver leur marché et ainsi être, par la suite, plus facilement accompagnées par la banque ».

SoKengo mode d’emploi.

photo 2Le principe est simple. Il suffit dans un premier temps de déposer sur le site SoKengo.fr une fiche projet qui est soumise à un comité d’arbitrage. Celui ci vérifie que le projet s’inscrive bien dans les normes déontologiques (projet légal, régional, cohérent …), et que la somme demandée (généralement entre 3500 et 5000 euros) reste une somme atteignable. L’équipe travaille ensuite avec le porteur de projet pour que la fiche devienne publiable en ligne et la promotion se fait par le biais des réseaux sociaux et notamment par Facebook. En retour, les porteurs de projets ont la possibilité de proposer une contrepartie aux internautes comme des témoignages de reconnaissance, des souvenirs…. La plate-forme se rémunère uniquement sur les projets qui réussissent et les porteurs touchent leur argent si 70% de l’objectif est atteint.

Plusieurs porteurs ont déjà sollicité la plate-forme SoKengo comme par exemple l’association La Fabrik à Déclik qui organise du 29 juin au 2 juillet, à Bordeaux, un festival citoyen destiné aux jeunes de 18 à 25 ans. « Il s’agit, expliquent Soizic Lenoir fondatrice et Nicolas Calvo vice-président, de permettre à des jeunes de venir débattre des grands enjeux sociétaux et de faire des propositions ». Pour ce deuxième grand rendez vous de démocratie participative, les porteurs du projet espèrent trouver par le biais du financement participatif 5000 euros, à peine 5% du budget global de leur action. Cette somme, devrait, entre autres, aider les jeunes à financer les droits d’entrée à ce festival.  Réponse dans quelques jours.

Marie-Christine Lipani
info@sokengo.fr
facebook.com/sokengo
@Sokengo

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