En attendant le mois d’avril avec la programmation complète du Festival et ses nombreux invités, retrouvez dès à présent les sept thématiques qui animeront les débats de cette nouvelle édition :
LES FRONTIÈRES, PROTECTION OU PRISON ?
La question hautement inflammable des frontières n’a jamais autant été d’actualité. Si la pandémie les a remises au goût du jour, les crises migratoires et l’édification continuelle de nouveaux murs dans le monde avaient déjà allumé la mèche. Mais, tandis que le réchauffement climatique couve pour tous et que partout les catégorisations identitaires volent en éclats, comment les penser ? Sont-elles indispensables ou périmées ?
Par Nathalie FUNES (L’Obs), Lorraine ROSSIGNOL (Télérama) et Raphaël JACOMINI (étudiant à l’Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine).
TOUS GASTRONOMES ! L’OBSESSION DU BON
Vous êtes prêt à faire une heure de queue chez votre fromager ou votre caviste, ne manquez jamais une saison de Top chef et partagez vos recettes sur les réseaux sociaux ? Pas d’inquiétude, vous êtes juste… dans l’air du temps. Si (bien) manger et (bien) boire a évidemment quelque chose de réconfortant, surtout en ces temps de crise sanitaire, la question du bon – pour la santé, pour l’environnement – est plus que jamais au centre de nos préoccupations.
Par Ophélie NEIMAN (Le Monde), Léo PAJON (Le Monde), Yoanna SULTAN (Le Monde) et Louis FAURENT (étudiant à l’Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine).
FAUT-IL ENCORE FAIRE DES ENFANTS ?
Alors que nous pourrions bientôt être 8 milliards sur Terre, est-il souhaitable de faire encore des enfants ? Le choix de ne pas procréer interroge et, très souvent, dérange. Mais la question de la parentalité interroge désormais toute une frange de notre société. Certains ne veulent pas abîmer davantage notre planète ou refusent d’enfanter dans un monde instable. Pour d’autres, il s’agit de répondre à un impérieux désir de liberté. La fin d’un tabou ?
Par Louise AUVITU (L’Obs), Sébastien BILLARD (L’Obs) et Thomas CHOLLET-LUNOT (étudiant à l’Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine).
JOURNALISTES : L’OBJECTIVITÉ EST-ELLE L’OBJECTIF ?
“Chiens de garde”, “vendus”, « médiacrates » : la détestation des journalistes est devenue un lieu commun. Mais l’objectivité qu’on leur réclame est-elle de ce monde ? Dans la fabrication de l’information, mieux vaudrait parler d’équité, d’honnêteté ou de choix éditoriaux. Dans le même temps, une génération s’engage dans le journalisme pour défendre ses idées. Mais jusqu’où peut aller le militantisme ? Et comment s’accorder sur des faits sans lesquels il ne saurait y avoir de débat public ?
Par Sylvain COURAGE (L’Obs) et Pascale TOURNIER (La Vie) et Bastien MARIE (étudiant à l’Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine).
CLICS ET ALGORITHMES : NOTRE ATTENTION VAUT DE L’OR
En 2004, une autre époque, Patrick Le Lay, le patron de TF1, choquait en évoquant “le temps de cerveau disponible” des téléspectateurs. Maintenant que notre quotidien est saturé d’écrans et ces écrans saturés d’informations, notre attention vaut de l’or. Mais nous appartient-elle encore ? Devant l’injonction à consommer des contenus, entourés d’algorithmes de recommandation, peut-on encore prendre le temps ?
Par Adrien SENECAT (Le Monde), Olivier TESQUET (Télérama) et Paul LONCEINT (étudiant à l’Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine).
LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE AU DÉFI DES INÉGALITÉS
La transition écologique va bouleverser nos modes de vie et transforme déjà des pans entiers de l’économie. Avec quelles conséquences sociales ? Sur les portes-monnaies, sur les emplois, sur l’accroissement des inégalités ? Et sur notre capacité à faire et à rester “société” ? L’urgence écologique est d’abord un défi démocratique. Est-il vraiment possible de concilier lutte contre le réchauffement climatique et justice sociale ?
Par Aline LECLERC (Le Monde), Rémi BARROUX (Le Monde) et Aude CAZORLA (étudiante à l’Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine).
LES MÉDIAS AU DÉFI DE L’HYPER CONCENTRATION
La plupart des grands groupes de médias appartiennent désormais à des intérêts économiques puissants. Cette concentration se poursuit avec la montée en puissance du groupe Bolloré et le projet de fusion entre TF1 et M6. Cette concentration serait-elle le seul mode de survie face à une concurrence exacerbée et mondialisée ? Le service public peut-il servir de contre-modèle ? Quel avenir pour les médias indépendants qui parient sur l’engagement de leurs lecteurs ?
Par Sylvia ZAPPI (Le Monde), Geoffroy CLAVEL (Le Monde) et Margaux LONGEROCHE (étudiante à l’Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine).