Les jeunes en situation de précarité sont touchés de plein fouet par la crise sanitaire, sociale et économique causée par la pandémie de la COVID-19. Le Département s’engage auprès des jeunes Pour combattre cette situation très préoccupante, le Département, sous l’impulsion de Jean-Luc Gleyze, président du Département et d’Isabelle Dexpert, vice-présidente de la jeunesse, de la lire la suite
Les jeunes en situation de précarité sont touchés de plein fouet par la crise sanitaire, sociale et économique causée par la pandémie de la COVID-19.
Le Département s’engage auprès des jeunes
Pour combattre cette situation très préoccupante, le Département, sous l’impulsion de Jean-Luc Gleyze, président du Département et d’Isabelle Dexpert, vice-présidente de la jeunesse, de la culture, du sport et de la vie associative, réaffirme son soutien aux jeunes (18 à 29 ans) en élargissant et simplifiant, dès le 1er mai, un dispositif d’aide déjà existant pour répondre au mieux à leurs besoins face à cette situation exceptionnelle : le Contrat d’Accompagnement Personnalisé pour les Jeunes (CAP’J Crise). Ici, c’est un accompagnement global et soutenu qui tient compte de la situation financière, sociale, professionnelle et psychologique.
Pour développer cette politique volontariste en direction de la jeunesse une mission d’aide aux jeunes et étudiants a été confiée à Denise Greslard-Nédélec, vice-présidente des politiques de l’insertion et Sébastien Saint-Pasteur, conseiller départemental délégué à l’économie sociale et solidaire et à l’innovation sociale.
Jean-Luc Gleyze, Président du Département explique : « Dans la continuité de notre travail sur l’expérimentation du revenu de base, nous élargissons ce dispositif pour répondre à une situation d’urgence. Un test grandeur nature. Il prendra la forme d’une allocation versée mensuellement, en fonction des ressources, avec un accompagnement global pour assurer l’insertion sociale et professionnelle des jeunes. »
Les jeunes exclus du RSA (Revenu de Solidarité Active)
Les jeunes, qu’ils soient étudiants, en formation ou sans diplômes, sont les premiers à souffrir des suppressions d’emploi, d’absence de stages et de formations, de difficultés à trouver un logement, de déscolarisation, d’isolement, de difficultés à poursuivre des études. Ils souffrent également d’une santé physique et mentale impactée, de surendettement et même de manque d’argent pour se nourrir : 22,6 % des moins de 30 ans sont en situation de pauvreté et 29,4% des moins de 26 ans sont au chômage en Gironde. 30 % des étudiantes et étudiants ont renoncé à l’accès aux soins, plus de 50 % sont inquiets pour leur santé mentale depuis le début de l’épidémie (source : Commission d’enquête de l’Assemblée Nationale pour mesurer et prévenir les effets de la crise de la Covid-19 sur les enfants et la jeunesse). Les 18-25 ans n’ont pas le droit, sauf de rares exceptions, aux minima sociaux.
Aujourd’hui, les jeunes de 18 à 29 ans, premières victimes de la crise économique, n’ont pas le droit au RSA (droits ouverts à partir de 25 ans et pas de droits pour les étudiants) et sont donc les moins bien protégés. En résulte une classe d’âge paupérisée, sans ressources qu’il faut accompagner pour lui garantir la stabilité d’un parcours d’insertion sociale et professionnelle.
Le communiqué de presse en pdf dans son intégralité ici : CP Cap’j Crise
Contacts presse :
Typhaine Cornacchiari : 05 56 99 65 26 – 06 18 18 22 44 – typhaine.cornacchiari@gironde.fr
Laurent Gazal : 05 56 99 33 59 – 06 10 78 76 02 – l.gazal@gironde.fr
Marie-Hélène Popelier : 05 56 99 51 25 – 06 22 26 69 72 – m.popelier@gironde.fr
Lydie Puydebois : 06 79 62 94 91 – l.puydebois@gironde.f