L’association a écrit au maire de Bayonne pour l’inciter à interdire ce spectacle macabre, afin qu’il y fasse réellement bon vivre Bayonne – Alors que Bayonne est arrivée en deuxième position dans le classement des « villes et villages où il fait bon vivre », PETA a écrit au maire, Jean-René Etchegaray, afin de lui demander d’améliorer encore l’image de sa lire la suite
L’association a écrit au maire de Bayonne pour l’inciter à interdire ce spectacle macabre, afin qu’il y fasse réellement bon vivre
Bayonne – Alors que Bayonne est arrivée en deuxième position dans le classement des « villes et villages où il fait bon vivre », PETA a écrit au maire, Jean-René Etchegaray, afin de lui demander d’améliorer encore l’image de sa municipalité en y interdisant les corridas. Dans la « deuxième ville en France où il fait bon vivre » tous les habitants devraient pouvoir profiter d’une vie agréable, et pas seulement les humains.
« La compassion et l’altruisme forment les piliers du bonheur, et les humains retirent de la satisfaction en entretenant des relations bienveillantes avec leur entourage – y compris les animaux. » déclare Mimi Bekhechi, porte-parole de PETA. « Ainsi, mettre fin aux spectacles impliquant la cruauté envers ces êtres sensibles et innocents permettraient de rendre la vie encore meilleure pour les habitants de Bayonne. Il est temps de porter l’estocade à la tauromachie. »
Chaque taureau est un individu sensible, sociable et intelligent, qui ressent la peur et la douleur et tient à sa vie comme nous tenons à la nôtre. Malgré cela ils sont torturés et violemment tués pour « divertir » des spectateurs de moins en moins nombreux. Lors d’une corrida, plusieurs taureaux terrifiés sont torturés les uns après les autres. Ils sont tourmentés et poursuivis à cheval et se font planter des piques et des banderilles dans le dos et le cou. Lorsqu’ils sont affaiblis par leurs hémorragies, le matador (tueur) tente de les achever mais il n’est pas rare que les taureaux meurent noyés dans leur propre sang quand le matador rate sa cible et que l’épée transperce les poumons au lieu du cœur. Souvent, lorsque c’est la moelle épinière qui est atteinte, les animaux traînés par des chaînes hors de l’arène sont paralysés mais toujours conscients.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos divertissements », appelle à reléguer la boucherie en plein air qu’est la corrida aux sombres pages du passé et encourage celles et ceux qui s’opposent à cette « tradition » barbare à écrire aux maires des villes taurines, pour leur exprimer la forte opposition qu’il y a aujourd’hui à la corrida. En effet, 75 % de la population est favorable à l’interdiction des corridas en France.
« Cautionner la corrida comme divertissement va à l’encontre des résultats les plus récents de l’opinion publique […] Il s’agit de torture, pas de culture, » conclut l’association dans sa lettre. « C’est pour cela que je vous incite à respecter l’opinion de la grande majorité des Français et des générations futures, en interdisant les corridas au sein de votre ville. » L’année dernière, PETA avait organisé à Bayonne la course en forme de tête de taureau de 48km d’un ultra-marathonien, courant en opposition à la tauromachie et en l’honneur des 48 taureaux qui auraient été massacrés dans les arènes de la ville. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.
Contact : Anissa Putois 06 03 70 21 93 ; AnissaP@petafrance.com