Le maire de Barsac – en « arrêt maladie » – se remet de façon spectaculaire de l’AVC qui a failli lui coûter la vie et mis un terme à sa carrière politique à l’âge de 43 ans. Il est venu au Club expliquer le sens de son nouvel engagement. Après une telle épreuve, que reste-t’il ? lire la suite
Le maire de Barsac – en « arrêt maladie » – se remet de façon spectaculaire de l’AVC qui a failli lui coûter la vie et mis un terme à sa carrière politique à l’âge de 43 ans.
Il est venu au Club expliquer le sens de son nouvel engagement.
Après une telle épreuve, que reste-t’il ? A se rendre encore utile aux autres.
La politique, plus question.
La vie, tout simplement.
Image : Nos confrères des radios ont voulu recueillir ce témoignage optimiste. Photos Pierre Sauvey.
L’AVC «la vie d’après»
Philippe Meynard témoigne
Maire de Barsac et Conseiller Régional était l’invité du mercredi 22 avril 2015 au
Club de la presse de Bordeaux. Après un an d’absence, Philippe Meynard fait son
grand retour sur la scène médiatique.
« Je me retire définitivement de la vie politique »
Victime d’un accident vasculaire cérébral en février 2014, Philippe Meynard a
confirmé sa volonté de quitter définitivement la vie politique.
Il démissionnera officiellement de ses fonctions à l’issue de son arrêt de travail.
Le stress, l’adversité, les conflits autant de facteurs qui favorisent le risque de récidive.
43 % des victimes d’AVC rechutent dans les cinq années suivant la première crise.
À 45 ans, Philippe Meynard donne la priorité à sa santé.
Prévenir ce qui aurait pu le détruire
Un engagement fort qu’il souhaite aujourd’hui faire partager. Philippe Meynard a choisi de mettre sa notoriété au profit des victimes d’AVC.
Le 3 mai prochain, il partira, accompagné d’un ami, pour une marche de plus de 900 km de la ville de Barsac pour rejoindre Saint Jacques de
Compostelle.
Un blog dédié à l’événement récapitule toutes les étapes et les détails du
voyage. Marcher jusqu’à Saint Jacques de Compostelle, un challenge personnel que
Philippe Meynard dédie à toutes les autres victimes.
L’AVC « C’est comme un tsunami, ça vous tombe sur la gueule du jour au lendemain »
En Aquitaine, une personne en est victime
toutes les heures. Nous sommes tous concernés. Derrière l’AVC se cache aussi la
question du don d’organe. En France, 30 % de ces victimes décèdent sur le coup.
Parler en amont de l’AVC, c’est choisir de pouvoir sauver des vies.
Philippe Meynard ne milite plus en faveur de la politique mais pour la santé publique.
Après tout, « Un cœur de militant ça bat toute sa vie ».
Bravo . Pour notre fête du sport en septembre je voudrais savoir si vous seriez d accord pour venir marcher ou seulement expliquer votre combat . Cordialement
Nous transmettons.
avec plaisir. Je suis joignable par mail pm@barsac.fr bien cordialement