L’Observatoire de la Déontologie de l’nformation (ODI) a présenté aux Assises du Journalisme de Tours son rapport annuel sur les pressions et attaques contre les journalistes et les médias. Cette mise en cause de la presse a encore augmenté en 2018, de la part des politiques comme de celle des citoyens, selon le rapport. L’ODI lire la suite
L’Observatoire de la Déontologie de l’nformation (ODI) a présenté aux Assises du Journalisme de Tours son rapport annuel sur les pressions et attaques contre les journalistes et les médias.
Cette mise en cause de la presse a encore augmenté en 2018, de la part des politiques comme de celle des citoyens, selon le rapport. L’ODI avait dénoncé dans son précédent rapport le « média bashing » qui s’était en particulier révélé lors des présidentielles de 2017. L’an dernier tout a empiré.
«Le problème n’est pas neuf. Mais il s’aggrave jusqu’à devenir une menace pour le fonctionnement de la démocratie», dénonce Patrick Eveno, président de l’observatoire.
«L’intolérance à la liberté d’informer s’est manifestée de la part de politiques, d’entreprises, d’organisateurs de spectacles, de clubs sportifs et de groupes de citoyens», synthétise l’ODI, qui s’appuie sur des propos du Président de la République («nous avons une presse qui ne cherche plus la vérité») comme ceux tenus par le leader de la France Insoumise («la haine des médias et de ceux qui les animent est juste et saine»), comme les «intimidations et agressions» des Gilets jaunes ou les exclusions de conférences de presse à certains journaux (le Paris Saint-Germain et L’Equipe).
A ce sujet, l’ODI a réitéré son intérêt pour la création en France d’un Conseil de presse ou Conseil de déontologie de l’information.