En découvrant les coulisses secrètes de certaines multinationales, parmi les plus populaires, les plus « soi-disant » militantes pour de nouveaux horizons et de meilleures relations entre les hommes, on reste interloqué. Le blabla commercial et la com qui le déguise ne dissimulent aucune générosité de l’élan, mais la réalité, ni transparence, ni éthique et même, pas lire la suite

En découvrant les coulisses secrètes de certaines multinationales, parmi les plus populaires, les plus « soi-disant » militantes pour de nouveaux horizons et de meilleures relations entre les hommes, on reste interloqué.

Le blabla commercial et la com qui le déguise ne dissimulent aucune générosité de l’élan, mais la réalité, ni transparence, ni éthique et même, pas une once d’humanité.

Et ce sont parfois les mêmes qui ne paient pas la matière première ou leurs ouvriers au juste prix.

 

Le numéro de CASH INVESTIGATION du mardi 6 octobre a été à cet égard ravageur et exemplaire. Son audience a été supérieure à CAUCHEMAR EN CUISINE selon l’audimat de PUREMEDIAS.

 

http://www.ozap.com/actu/audiences-mentalist-en-tete-france-3-en-forme-cash-investigation-bat-cauchemar-en-cuisine/479426#utm_campaign=8854&utm_medium=email&utm_source=emailingwebedia

 

Démonstration de ce que l’information, ici « pure et dure », intéresse le public et les consommateurs.

 

http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/

 

 

Elise Lucet, avec son équipe, s’est hissée au rang d’héroïne de l’info pour les uns, ridiculisée pour d’autres, et probablement muée pour certains en ennemie publique numéro UNE.

 

Les gens de marketing et certains confrères ne se gênent pas pour dire qu’elle a réinventé l’eau froide.

http://www.lexpress.fr/actualite/medias/cash-investigation-decouvre-le-marketing-comme-s-ils-avaient-trouve-la-vie-sur-mars_1723221.html

 

Or, si, mais si, on peut faire du marketing et observer une certaine éthique

Cf https://www.1min30.com/brand-marketing/marketing-ethique-6217

Et à la portée de tous https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89thique_du_marketing

Faut-il qu’on ait été privé longtemps d’information sur des écrans ou des supports autres que confidentiels, pour constater de pareilles réactions, d’admiration ou de rejet.

***

Nous savons que des journalistes de MEDIAPART et quelques autres, font ce courageux travail quotidiennement. Trop souvent leurs enquêtes sortent caricaturées du flot du buzz… faute d’être lues directement par le grand public.

Et ce travail exige une persévérance hors normes : sur l’affaire Boulin, un journaliste enquête depuis 13 ans !

 

http://www.sudouest.fr/2015/09/16/toujours-un-epais-nuage-noir-sur-l-affaire-boulin-2125546-4693.php

 

***

Le lendemain, mercredi 7 octobre, c’est encore le service public, FRANCE 3, qui prend le relais avec l’enquête dont les nouveaux dirigeants de CANAL + n’ont pas voulu.

 

http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-3/pieces-a-conviction/pieces-a-conviction-du-mercredi-7-octobre-2015_1106937.html

 

Dommage pour CANAL+. L’émission pouvait conforter la crédibilité mise à mal de cette chaîne !

 

Sans doute consciente de l’impopularité d’une telle mesure, la direction a finalement renoncé à la procédure de licenciement qui visait le rédacteur en chef adjoint de Spécial Investigation, Jean-Baptiste Rivoire. Sa convocation à l’entretien préalable faisait suite à l’engagement récent du journaliste comme délégué syndical.

 

http://www.sudouest.fr/2015/10/19/canal-le-redacteur-en-chef-adjoint-de-special-investigation-menace-de-licenciement-2159374-4693.php

 

http://www.sudouest.fr/2015/10/01/canal-le-grand-journal-a-t-il-censure-un-journaliste-de-mediapart-2141063-4693.php

 

 

Question : le journalisme d’investigation, sera-t’il réservé au service public de télévision, puissant, et par nature plus difficile à contrecarrer que le travail d’indépendants solitaires ou de petites équipes sur des télés privées par de grands groupes ?

 

Satisfaction : Les rédactions de la presse écrite s’y mettent. Elles redorent le blason d’un genre jamais abandonné mais un peu perdu de vue.

Ainsi, à quelques encablures du procès Cahuzac, Sud Ouest se penche sur un quasi tabou, le patrimoine et le dossier fiscal des élus.

http://www.sudouest.fr/2015/10/17/ces-patrimoines-que-l-on-ne-saurait-voir-2157449-2690.php

 Mais il est clair que ce genre difficile demande de l’audace, du temps, des moyens, presque de l’abnégation.

 

 

Prochainement, se tiendra à Bordeaux – voir Agenda du Club – un débat intitulé

« Journalistes : pourquoi est-ce que vous ne les aimez plus ? »

 

Ces émissions d’information courageuses, qui prennent le temps d’enquêter, vont au bout des choses, osent interpeler publiquement les intéressés, se faire rabrouer, ne sont certes pas tout le journalisme. Ce métier ne peut être fait que de Don Quichotte ou de redresseurs de torts !

 

Elles interpellent aussi un public et des consommateurs parfois trop passifs, peu curieux de leurs propres intérêts et de l’intérêt général. Elles réactivent l’esprit critique, « Tiens je ne savais pas ! » et peut être un certain esprit « citoyen » ?

Et si elles ne font pas « aimer » le journalisme et les journalistes, au moins, elles pourraient le faire respecter !

 

Marie Christiane Courtioux

 

 

 

LIRE aussi des archives du Club de la Presse de Bordeaux

 

http://www.club-presse-bordeaux.fr/enqueteurs-un-nouveau-souffle-pour-le-21eme/

 

 

 

http://www.francetvinfo.fr/societe/argent-public-dans-les-coulisses-du-centre-hospitalier-d-angouleme_1135859.html#xtor=EPR-502-[newslettervideo]-20151021-[video4]

 

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