Chaque mois, la parole est à nos adhérent·e·s journalistes qui s'expriment, à travers leur billet d'humeur, sur leur vision de la profession de l'information, en lien avec l'actualité.
Juillet finissant, Marcel Desvergne a tiré sa révérence. L’ancien instit’ aquitain engagé dans la Ligue de l’enseignement à l’origine de l’Université d’été de la communication lancée en 1980 aura, par son esprit, sa jovialité et sa perspicacité, marqué toute une époque.
Marcel Desvergne à « Signaux » en 2012 – crédit photo : Laurent-Pierre GILLIARD
C’était avant-hier au temps du Minitel, ce terminal informatique et avant Internet. À l’initiative du Centre régional d’éducation permanente et d’action culturelle d’Aquitaine (Crepac), acteurs des TIC, industriels, pouvoirs publics et associations se retrouvaient sous les pins au bord de l’océan. À Lacanau d’abord, puis à Hourtin et Carcans l’on devisait, jusqu’ à la der en 2005, sur les nouvelles technologies, les réseaux. Très souvent un verre à la main et une assiette devant.
Marcel a poursuivi son engagement au sein du festival bordelais l’Esprit du piano et comme président des Associations des lecteurs de Sud-Ouest et du Monde.
Au bord de l’eau, mais du fleuve, Le Monde prend ses quartiers d’été à Couthures-sur-Garonne où, depuis 2016 un festival, le « FIJ », festival international de journalisme, attire un public de plus en plus nombreux. Les plus anciens du Club animaient ou étaient à l’ Université d’été de la communication; des plus jeunes ont couvert cet été juillet les animations, les ateliers, les conférences disséminés dans le village garonnais où l’on encore beaucoup reparlé d’intelligence artificielle. C’est en quelque sorte, un passage de relais entre deux époques, une renaissance avec comme ingrédients le dialogue, l’écoute, le partage de connaissances, l’eau et le soleil.
Richard Hecht, chargé de mission « Editorial et contenus rédactionnels ».