L’ODI nous adresse ce projet de fiches : A chacun d’en faire bon usage. ODI PROJET Confection et utilisation des notices déontologiques Ces notices concernent les cas de manquements à la déontologie journalistique. Chaque notice intègre les observations sur le fonctionnement de la rédaction et le rôle de la chaîne de fabrication lire la suite
L’ODI nous adresse ce projet de fiches :
A chacun d’en faire bon usage.
ODI
PROJET
Confection et utilisation des notices déontologiques
Ces notices concernent les cas de manquements à la déontologie journalistique.
Chaque notice intègre les observations sur le fonctionnement de la rédaction et le rôle de la chaîne de fabrication de l’info.
Les notices « pratiques et initiatives positives » sont à part.
Les deux notices correspondent aux deux étapes du travail.
1. Notice d’alerte : recueil de l’information de base pour transmission au groupe de travail concerné.
Chaque membre de l’ODI peut la rédiger, selon le schéma indiqué.
Il la transmet ensuite aux « référents » du groupe ou des groupes concernés.
Elle sert de base au travail du groupe : vérifications, enrichissements, discussions sur les questions soulevées par le cas.
2. Notice d’archive : notice définitive rédigée et validée au sein du groupe de travail.
C’est celle qui entre dans la base de données de l’ODI.
Elle sert de matériau de base à la rédaction du Rapport annuel de l’ODI.
Elle doit être totalement fiable.
Elle doit comporter un identifiant d’indexation (facilité d’accès, corrélation).
Notice d’alerte
1. Eléments de référence
11 : L’identité du donneur d’alerte
12. En quoi cette « affaire concerne t-elle l’ODI ?
13. Un titre informatif, qui indique de quoi on parle
14. La date de première diffusion
15. Le ou les médias concernés
14. Catégorie déontologique (exactitude, sources, conflits d’intérêts, respect des personnes, équité ? autres ?)
16. Format de diffusion (article, sujet JT, magazine TV, vidéo, émission de radio, photo, etc.)
2. Eléments descriptifs
21. Les faits. L’histoire en termes factuels, aussi détaillée et complète que possible (éléments significatifs) en fonction des éléments disponibles, avec les divers protagonistes de l’affaire. Y compris les explications déjà fournies, les sanctions éventuelles…
22. Les sources de base de cette information (qui a donné l’alerte, ceux qui s’en sont emparés, des personnes ou médias impliqués…).
23. Les démarches de plaignants : internet, plainte au CSA…
3. Eléments d’enquête
31. Vérifications déjà effectuées et compléments d’enquête déjà rassemblés.
32. Vérifications et compléments à chercher.
33. Interlocuteurs identifiés et à trouver.
4. Le questionnement à ce stade
Les questions que cela pose : sur le respect du droit, sur l’application des principes déontologiques, sur le rôle de la chaîne de fabrication et de la hiérarchie, sur les pratiques journalistiques, etc.
Notice d’archive
1. Eléments de référence
La même chose, avec des précisions si utiles
Les précédents du média/journaliste le cas échéant
Si possible un nouvel item : cas du même ordre déjà rencontrés (même avant la création de l’ODI)
Identifiant pour la classification
2. Eléments descriptifs
La même chose, avec les compléments apportés par l’enquête.
Ne pas omettre les conséquences sur le ou les journalistes, dans la rédaction, le rôle du médiateur s’il existe ou de la hiérarchie…
3. Ce qui a conduit au manquement à la déontologie
Divers éléments peuvent être introduits ici, notamment le fonctionnement et la chaîne de fabrication, les contraintes matérielles, les consignes non respectées, les pressions externes ou internes, etc.
Les mesures prises par le média/journaliste en cause : correction, droit de réponse, excuses
4. Le questionnement au regard de la déontologie et du droit
En termes clairs, nuancés, les plus neutres possible.
Il y a presque toujours plusieurs questions de pratique professionnelle : les classer par ordre d’importance.
Les références utilisées (textes déontologiques)
Les aspects juridiques lorsqu’il y en a.