Plusieurs centaines de personnes ont pris part au rassemblement bordelais pour protester contre la proposition de loi « sécurité globale » qui, si elle était votée, limiterait davantage les possibilités d’exercer le métier de journaliste. Sur le Parvis des Droits de l’Homme à Bordeaux, le Club de la presse de Bordeaux-Nouvelle-Aquitaine a exprimé sa position mardi sur lire la suite

Plusieurs centaines de personnes ont pris part au rassemblement bordelais pour protester contre la proposition de loi « sécurité globale » qui, si elle était votée, limiterait davantage les possibilités d’exercer le métier de journaliste.

Sur le Parvis des Droits de l’Homme à Bordeaux, le Club de la presse de Bordeaux-Nouvelle-Aquitaine a exprimé sa position mardi sur un texte de loi en examen à l’ Assemblée nationale qui accentue encore les difficultés à accomplir la mission d’informer les citoyens. Répondant à l’appel lancé par l’Observatoire Girondin des Libertés Publiques, le Club s’est joint aux autres participants, syndicats, associations de journalistes, Ligue des Droits de l’Homme, Amnesty international, notamment face à la proposition de loi 3452. Son article 24  surtout rendrait illégale la diffusion de photos reconnaissables des forces de l’ordre en mission.

Jean Berthelot de la Glétais, au nom du Club, a mis en avant  dans son discours qu' »empêcher les journalistes de les tourner ou de les diffuser est donc porter atteinte gravement au droit à l’information. »

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Les journalistes présents ont aussi dire de vive voix lors des discussions entamées que la profession rencontre de plus en plus d’obstacles à exercer sereinement leurs activités comme ce fut le cas pour certains durant les manifestations des Gilets jaunes.

A Paris, lors du rassemblement devant l’Assemblée Nationale qui se tenait mardi également en fin de journée, la dispersion, en application du  nouveau Schéma national de maintien de l’ordre (SNMO), a donné lieu à des interpellations de journalistes.

D’autres rassemblements se sont déroulés ou sont programmés dans plusieurs villes de France pour dénoncer ce projet de loi.

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