Reporters sans frontières publie son traditionnel classement de la liberté de la presse dans le monde. Une situation qui ne s’améliore pas et qui a même de quoi inquiéter. Voici le commentaire de Christophe Deloire, son secrétaire général. Seulement 24% des 180 pays et territoires affichent une situation “bonne” (zone blanche) ou “plutôt bonne” (zone lire la suite
Reporters sans frontières publie son traditionnel classement de la liberté de la presse dans le monde. Une situation qui ne s’améliore pas et qui a même de quoi inquiéter. Voici le commentaire de Christophe Deloire, son secrétaire général.
Seulement 24% des 180 pays et territoires affichent une situation “bonne” (zone blanche) ou “plutôt bonne” (zone jaune) contre 26% l’année dernière. Les Etats-Unis (48e), où un climat toujours plus hostile s’est installé au-delà des propos de Donald Trump, perdent trois places en 2019 et basculent dans la zone orange, ce qui signale une situation problématique.
Plusieurs régimes autoritaires perdent des places au classement. C’est le cas du Venezuela (148e, -5), où les journalistes ont été confrontés aux arrestations et violences infligées par les forces de l’ordre, et de la Russie (149e, -1), où le Kremlin a accentué la pression contre les médias indépendants et internet, à coup d’arrestations, de perquisitions arbitraires et de lois liberticides.
Les modèles démocratiques sont en grand danger. Enrayer cette mécanique de la peur est une urgence absolue pour les femmes et les hommes de bonne volonté, attachés aux libertés acquises au long de l’histoire.
Publié annuellement depuis 2002, le classement de RSF permet de faire pression sur les autorités, les gouvernements, et les organisations internationales au combat pour la liberté, l’indépendance et le pluralisme des médias. L’influence de ce Classement et l’intensité des réactions qu’il génère ne cesse de prendre de l’ampleur chaque année.
Voici le classement 2019.