APS, média « d’information stratégique en Aquitaine et Poitou-Charentes » à l’attention des décideurs de la région, célèbre ses 40 ans cette année « Nous avons un taux de réabonnement de 93% depuis 10 ans ». En cette période de crise de presse, Joël Dauga, directeur d’APS n’est pas peu fier de montrer la fidélité des lecteurs de sa lire la suite
APS, média « d’information stratégique en Aquitaine et Poitou-Charentes » à l’attention des décideurs de la région, célèbre ses 40 ans cette année
« Nous avons un taux de réabonnement de 93% depuis 10 ans ». En cette période de crise de presse, Joël Dauga, directeur d’APS n’est pas peu fier de montrer la fidélité des lecteurs de sa lettre confidentielle de pré-information économique. Actuellement, il compte un millier d’abonnés, qui paient tout de même 589 euros par an. « Derrière, chaque abonné, nous avons près de 10 lecteurs », ajoute-t-il. Cette lettre est l’un des outils de travail des décideurs aquitains à l’affût d’une « information concise, sans développement inutile ». La lettre hebdomadaire d’APS, qui sort tous les vendredis, se veut une « information sur mesure pour ceux qui n’ont pas le temps de lire ». Au sommaire : projets de création, d’implantation, de développement d’entreprise, les investissements immobiliers, projets des collectivités territoriales…
APS est d’abord né en Midi-Pyrénées
Lorsque Frédéric Mantelin, journaliste parisien ayant des attaches dans le Sud-Ouest, a lancé APS (qui s’appelait alors MPS : Midi Presse Service) en 1974, à l’échelon national, il n’y avait guère de lettres économiques, hormis celle de L’Expansion. Le média avait son siège à Toulouse et des agences à Bordeaux et Montpellier. C’était au moment du premier choc pétrolier… Joël Dauga est arrivé en 1978, d’abord comme commercial. « J’ai créé le SVP, service spécialisé qui donnait des informations complémentaires aux abonnés qui nous appelaient », raconte celui, qui deviendra journaliste fin 1984.
Crise dans les années 80
Mais, dans les années 80, MPS a traversé une crise. Les annuaires de l’industrie ont été un échec. Résultat, les effectifs de l’entreprise ont fondu de 21 à 6 salariés. En 1998, Frédéric Mantelin cède MPS à la Dépêche du Midi, qui ne souhaite reprendre que la branche Midi-Pyrénées. APS prend alors son indépendance. Quelques années plus tard, Joël Dauga et Isabelle Monsec vont constituer une société, Brugearsac, pour racheter le média. Aujourd’hui, ils détiennent 65% des parts. Expanso détient le reste, 35%.
Bientôt une version mobile du site
Depuis janvier 2001, APS s’est enrichi d’une newsletter quotidienne (du lundi au vendredi), le 16h00 d’APS, qui informe ses abonnés sur tout ce qui se prépare d’important dans leur environnement économique immédiat. Et depuis avril 2013, APS a étendu sa couverture territoriale à la région Poitou-Charentes. « Conscient que le papier ne sera pas éternel et que les jeunes cadres veulent du mobile, nous travaillons actuellement à un nouveau site Internet, car nous n’avons pas encore d’appli APS, ni de véritable version mobile », explique Joël Dauga. La rédaction d’APS est composée de trois permanents et de neuf journalistes pigistes. A noter, que mardi 6 mai, APS organise son forum économique annuel à la cité mondiale de Bordeaux à 18 heures.
Nicolas César
Joyeux anniversaire à APS !!! quelle longévité ! Bravo Joël.
Merci Danièle pour APS, pour Joël … Tu es cordialement invitée le 6 mai à 18h00 à la cité mondiale, où nous fêterons cet anniversaire du Forum Economique et se son cocktail.