Au sommaire: Le gouvernement n’embraye pas sur la proposition du PS de favoriser la création d’une instance de déontologie de l’information « Il y a le PS, le gouvernement et le Parlement. Le gouvernement est plus réservé que le PS sur la création d’un outil de médiation et de déontologie de l’information. Je continue à lire la suite
Au sommaire:
Le gouvernement n’embraye pas
sur la proposition du PS
de favoriser la création d’une instance de
déontologie de l’information
« Il y a le PS, le gouvernement et le Parlement. Le gouvernement est plus réservé que le PS sur la création d’un outil de médiation et de déontologie de l’information. Je continue à plaider ; mais il faudrait qu’il y ait une manifestation d’intérêt ». Ces propos légèrement désabusés ont été tenus le 23 août 2013 à La Rochelle, pendant l’université d’été du Parti socialiste, par son secrétaire national aux médias Philippe Buisson.
Celui-ci a entraîné sa formation dans une position sans équivoque et constructive en faveur des moyens structurels à mettre en place pour améliorer la qualité de l’information en France (« charte chapeau » et instance de déontologie, voir Le Bulletin de l’APCP n° 27, mai 2013). Mais ses efforts pour convaincre le gouvernement n’ont pas été – encore – couronnés de succès. Non que l’Elysée ou Matignon y soient défavorables ; mais la ministre de la culture et de la communication, Aurélie Filippetti, fait la sourde oreille et semble vouloir enterrer le dossier. On s’attendait au moins à une écoute positive de sa part, la ministre nous ayant déclaré lorsque nous l’interrogions le 10 avril 2012 sur la création d’un conseil de presse : « Oui, c’est une bonne idée, ce serait quelque chose d’utile. Tout ce qui favorise la médiation entre la presse et le public est à encourager. Le politique peut encourager la création d’une telle instance, mais sans être trop dirigiste. » (lire cette interview dans Le Bulletin de l’APCP n° 18, juin 2012). De belles paroles sans aucune suite concrète.
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