CP Departement Gironde - sante sexuelle - visuel

Le Département de la Gironde s’empare du sujet de la santé sexuelle et affective sur l’un des réseaux les plus utilisés par les jeunes, TikTok, pour compenser le déficit d’informations dans le cadre scolaire.

es animateurs et professionnel.le.s de santé du Département qui rencontrent les élèves dans les collèges (dans le cadre du Code de l’éducation et du Code de la Santé Publique) mais aussi en centres de santé sexuelle, ont sélectionné les questions qui intéressent et/ou interrogent les jeunes.
Au travers de courtes vidéos d’environ une minute, ils y apportent des réponses adaptées, les plus simples et précises possibles. Ce vecteur plébiscité par les générations smartphone permet un même accès pour tous les jeunes en recherche d’informations fiables.

18 vidéos d’environ une minute ont déjà été postées sur la page TikTok du Département (certaines également sur Instagram) sous forme de rendez-vous récurrents (2 par mois), abordant des thématiques telles que : #plaisir, #contraception, #première fois, #consentement, #puberté, #sentimentamoureux, #règles, #masturbation, #VIH, #IST… pour les visualiser

Des médecins et infirmier.ère.s répondent aux questions posées en commentaire ou messages privés de façon libre et sans jugement.

L’objectif de cette démarche est aussi de faire connaître au plus grand nombre les services d’information, de prévention, de soins, que l’on peut trouver, anonymement et gratuitement : à la Maison du Département de la promotion de la santé (MDPS) et dans les 22 centres de santé sexuelle répartis sur le territoire girondin. Ces missions sont également proposées en consultation dans le  Bus en + (ou à proximité) et dont les escales sont étudiées pour aller au plus près des jeunes (collèges, lycées…). 

Retrouver ici toutes les informations 

Le département de la Gironde poursuit son engagement pour l’éducation à la santé sexuelle des jeunes 

Des temps d’information et d’éducation à la sexualité, prévus par le Code de l’éducation sont obligatoires tout au long de la scolarité des collégiens et lycéens. 

Grâce à son ambitieuse Stratégie départementale de la Santé et du Prendre Soin, le département de la Gironde renforce ses actions collectives en collège pour informer et sensibiliser les jeunes à la vie affective et sexuelle. Elles visent à promouvoir des relations affectives saines, l’estime de soi, le consentement, la reconnaissance des orientations sexuelles, des genres et à lutter contre les inégalités.

Comme le définit l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la santé sexuelle est un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social et non simplement l’absence de maladies ou de troubles.

Des outils pédagogiques et spécifiques ont été développés par le Département pour servir de support aux échanges avec les jeunes, comme les roues de la santé sexuelle, ou des clitoris 3D (réalisés en interne) parce qu’il reste l’organe féminin le plus méconnu(et parfois incorrectement représenté dans les manuels scolaires).

550 classes ont ainsi pu être rencontrées en 2022.

Rappel des obligations et manquements sur la santé sexuelle à l’école

Un rapport de l’Inspection générale de l’éducation publié en 2021 a estimé que moinsde 15% des élèves bénéficiaient de ces séances au lycée et moins de 20% au collège. Une majorité d’élèves traversent toute leur scolarité sans avoir reçu une seule séance.  Un constat d’autant plus inquiétant que les infections sexuellement transmissibles (IST) subissent une augmentation significative chez les jeunes selon le Centre européen de prévention et de contrôles des maladies. 

Un ado informé est un ado protégé : selon les principes directeurs de l’UNESCO, plus les jeunes générations sont formées sur le sujet, moins elles sont exposées aux grossesses juvéniles, aux infections sexuellement transmissibles (IST) et aux violences sexuelles. Le nombre de cours d’éducation à la sexualité permet également un recul de l’âge des premiers rapports.

Hit-parade des vidéos 

>La plus « likée » :
 « Tu penses être enceinte, et ne souhaites pas aller au bout de cette grossesse ? », IVG, interruption volontaire de grossesse. Publiée à l’occasion de l’anniversaire de la loi Veil de 1975.

>Les plus vues :
« Jusqu’à combien de fois par semaine peut-on se m@sturb-er ? »
« Peut-on tomber enceinte pendant ses règles ? »

>Le plus de questions :
« Peut-on tomber enceinte sans éj*culation ? »

Contact presse :
Anne-Gaëlle MCNAB – 0628206531 anne-gaelle.mcnab@gironde.fr

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