Chers Confrères, Si vous souhaitez vous exprimer, merci de bien vouloir écrire directement vos témoignages dans la page » Commentaires » à votre disposition. Merci Pierre Veilletet est mort L’un des trois prix Albert Londres de « Sud Ouest » (avec Jean-Claude Guillebaud et Yves Harté) vient de disparaître. Pierre Veilletet « était un rédacteur en chef lire la suite
Chers Confrères,
Si vous souhaitez vous exprimer, merci de bien vouloir écrire directement vos témoignages dans la page » Commentaires » à votre disposition. Merci
Pierre Veilletet est mort
L’un des trois prix Albert Londres de « Sud Ouest » (avec Jean-Claude Guillebaud et Yves Harté) vient de disparaître. Pierre Veilletet « était un rédacteur en chef qui croyait aux histoires qui racontent l’homme et la terre. Il professait ce que l’écrit porte de meilleur, la trace et le passage de témoin. Et veillait à ce que la phrase la plus simple porte en elle le plus simple de sa vérité. » Ces quelques mots sont d’Yves Harté, l’actuel directeur adjoint de l’information, qui retrace sa carrière exceptionnelle ce matin dans Sud Ouest (voir lien sudouest.fr). Le Club de la Presse s’associe à cet hommage, pour avoir souvent reçu Pierre Veilletet, tant à l’occasion de ses retours de reportage que pour évoquer ses ouvrages. Notamment les romans qui occupèrent la fin de sa vie. Mais il restera aussi pour de nombreux confrères et consoeurs du journal ou d’autres supports, le passionné d’écriture qui a transformé les modes d’expression et de rédaction de ceux qui savaient écouter ses conseils. Adieu, Pierre, et merci.
Jean Pierre Spirlet
Amical témoignage
Je retrouve dans mes archives cette photo de Pierre que nous avions publiée dans la première édition de l’Annuaire des journalistes de Sud Ouest en avril 1987. Son long passage au journal y est signalé dans une édition ultérieure par ces dates : Montauban (67-68), Auto-TV (68-72), Reportage (72-76), SOD (78-90), Rédacteur en chef depuis 93.
Nous partagions des racines landaises. Ma mère est effectivement née dans le même village chalossais que lui, Momuy, à peu de distance de Saint Sever chère à Yves Harté qui lui a rendu hommage ce matin dans les colonnes de ce quotidien qui a nourri nos expériences et nos passions dans un partage confraternel.
C’est cette confraternité hors hiérarchie empreinte de respect mutuel et de pratique rigoureuse d’une même profession que je retiens à ce moment de l’annonce de sa disparition. Témoigner de la vérité de la vie des hommes d’ici et d’ailleurs, aux quatre coins du monde, certes avec des moyens différents de ceux d’Albert Londres mais toujours honnêtement. Pierre Veilletet, un des grands « anciens » qui ont tracé la voie.
Michel Pujol
Président d’honneur de l’Amicale des journalistes de Sud Ouest,
Secrétaire Général du Club de la Presse de Bordeaux
Le Club de la Presse de Bordeaux est triste. Beaucoup d’entre nous, de la génération 60-70-80 ont croisé Pierre Veilletet et rapidement envié son immense talent de journaliste et d’écrivain. Le Club présente ses condoléances à sa famille, à ses proches, à la famille de Sud Ouest dont il a marqué la vie et le succès, comme le dit avec Yves Harté dans ce texte que nous vous invitons à retrouver dans le journal.
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pierre fut un ami que j’admirais pour sa plume admirable.
frere spirituel de blondin et nimier j’aimais son aproche du baroque, son amour et sa connaissance de l’espagne.
nous avions la passion de l’auto et souvent nos deux gordini se sont tires la bourre pour le plaisir.
le voir au hasard des chartrons avec sa casquette au ras des yeux, echanger qqs mots d’avant etaient des moments qui comptent.
salut Pierre