France 3 N-A au Club

Fabrice Goll est le nouveau directeur régional, né à Bordeaux et diplômé de l’IJBA. Il a occupé plusieurs postes en gironde et dans le Périgord.

(Photo : de gauche à droite : Christine Le Hesran, Jean-François Karpinsky, Fabrice Goll et Florian Ringuedé)

Utilité et proximité, ce sont deux mots qui lui sont chers ! D’entrée de jeu, il rappelle que France 3 et plus largement le service audiovisuel public, délivre une information gratuite et vérifiée. « Dans le contexte actuel, notre mission est des plus utiles. Le pays est fracturé, il y a beaucoup de fake news et nous travaillons quotidiennement à apporter une information de qualité à tous. »

Le maillage des antennes de France 3, c’est l’ADN de cette chaine. Il permet d’être au plus près du terrain et des réalités de chaque territoire. La proximité c’est aussi, la force de France Bleu. Pour Fabrice Goll, cela a du sens de travailler ensemble. Il a rappelé le lancement, fin septembre, de la matinale filmée de France Bleu La Rochelle, la 32ème. La prochaine sera Poitiers. L’audience sur cette tranche, consacrée aux dessins animés, a doublé depuis 2019.

France 3 Nouvelle Aquitaine c’est :

  • 430 salariés
  • 190 journalistes
  • 15 sites dont 3 bureaux régionaux ( Bordeaux, Limoges et Poitiers )
  • 5 locales (Bayonne, Brive, La Rochelle, Pau et Périgueux )
  • 7 bureaux excentrés 3 RDVs d’actu quotidiens
  • « Ici Matin » dès 7 heures, né du rapprochement de France Bleu et France TV.
  • « Ici 12/13 » avec « le journal des solutions », suivi du JT à 12h25
  • « Ici 19/20 » l’information régionale, nationale et internationale à 19h

Fabrice Goll prend ses fonctions à un moment charnière pour France 3. Toutes les régions vivent une rentrée inouïe.

« Nous sommes en train de vivre une révolution dans l’histoire de France 3, c’est une vraie décentralisation. Dorénavant l’actualité locale, régionale mais aussi nationale et internationale sont préparées, diffusées et incarnées par les régions tous les midis et tous les soirs ! »

Cette rentrée bouscule les habitudes des équipes en interne ajoute Florian Ringuedé, rédacteur en chef. « Il faut repenser notre façon d’organiser nos JT. Avec 1 heure d’antenne en continu, c’est un défi technique et éditorial à relever. »

Durant des mois les équipes ont préparé cette nouvelle tranche d’actualité, en faisant des numéros zéro et en testant la communication en liaison avec les équipes de Paris.
Avant les 13 régions envoyaient les éléments à Paris pour confectionner le JT national, maintenant c’est la rédaction de Paris qui envoie les infos nationales et internationales aux 13 régions.
Les régions reçoivent des « PAD », prêt à diffuser à intégrer dans le conducteur établi par le rédacteur en chef et ses adjoints régionaux. Le tout peut se faire en avance, mais pour les actualités chaudes cela se passe à flux tendu.

« Depuis septembre les équipes sont très mobilisées et l’énergie de la nouveauté a permis un regain d’intérêt et d’implication de la part de tous. Maintenant il faut tenir sur la distance car c’est notre nouvelle feuille de route, notre quotidien », explique le rédacteur en chef.

Les habitudes des téléspectateurs de France 3 région ont elles aussi été chamboulées à la rentrée. Le JT du midi est diffusé un peu plus tard à 12h25, le soir c’est une session d’une heure, de 19h à 20h avec une articulation différente de celle qu’ils connaissaient. Fabrice Goll se dit rassuré car les premières audiences montrent une adhésion à cette nouvelle formule : pour le 12/13 l’audience moyenne est passée de 1 million à 1,4 millions et pour le 19/20 atteint les 2,5 millions de téléspectateurs.

NOA fête ses 5 ans

NOA, c’est quoi ? C’est une chaine de « plein exercice » 24 heures sur 24. Elle diffuse les émissions produites par l’antenne de France 3 Nouvelle-Aquitaine (JT, magazines, programmes courts). Mais elle produit aussi ses propres contenus.

Renforcement de l’offre magazines

« Nous sommes en train de remettre à plat la programmation de la chaine et faire des choix stratégiques, affirme Jean-François Karpinsky, le Délégué antennes et contenus. Certains magazines mensuels vont passer à un rythme hebdomadaire afin de créer plus facilement des rendez-vous avec nos téléspectateurs, exemple avec Histoire Mag, Noa sur terre, Talk Basket, Se réinventer Planète. La volonté est d’allonger, quand cela s’y prête, la durée des magazines et de passer de 13 à 26 minutes. »

Parallèlement à cela, l’appel du terrain et l’envie de coller à la vie de la région anime les équipes. Pour 2024, l’objectif est de prendre l’antenne avec des émissions spéciales consacrées à de grands événements, au décryptage de l’actualité ou lors de rendez-vous sportifs et culturels.

Des soirées thématiques seraient envisagées, avec la diffusion de documentaires et de débats. Avec plus d’une trentaine de documentaires produits par an, Jean-François Karpinsky a rappelé l’implication de France 3 dans cette filière : « Nous collaborons avec avec les acteurs régionaux et parfois au delà en fonction des thématiques. »

À fond sur le numérique

France 3 est présente activement sur 5 réseaux sociaux et sur la plateforme france.tv.

Une rédaction est dédiée au numérique avec des journalistes spécialisés dans la production de contenus à destination du web « car cela nécessite une écriture, une narration, un montage video et des infographies différentes. », précise Christine Le Hesran, rédactrice en chef de l’information numérique. Toutefois, cette rédaction n’est pas suffisante pour tout couvrir en continu 24h/24 – 7j/7. Elle travaille avec des journalistes « du linéaire » formés en interne et qui souhaitent se diversifier.

Les informations choisies sont des déclinaisons de sujets traités dans les JT du midi ou du soir, mais parfois ce sont des contenus propres au web qui ne passeront jamais à la télévision.

S’il ne s’agit pas d’une page blanche, puisque la chaîne existe depuis cinq ans, l’équipe présente au Club de la Presse semble vouloir renforcer sa grille et sa visibilité en cette nouvelle rentrée.

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Communiqué de presse : Nomination de Fabrice Goll à retrouver ici.

Texte : merci à Ahlam Noussair, journaliste adhérente au Club de la Presse

Merci également à Sonia Moumen, membre du Conseil d’Administration du Club et fondactrice de Champs Libres Media, pour l’animation de cette rencontre.

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