Ce mardi, lors d'une assemblée générale de la rédaction organisée par le SNJ, les journalistes de "Sud Ouest" ont décidé à la majorité de se mettre en arrêt de travail. Ce mouvement de grève éclate en réaction aux mesures d'économie présentées par le directeur général, Nicolas Sterckx, la semaine dernière lors d'une commission économique du CSE.
Quand il a fallu voter une action, la grève s’est imposée à une écrasante majorité (à 91,5% des
165 votants), et un arrêt de travail immédiat a été décidé. La volonté était « d’envoyer un message à la
direction et l’actionnariat ».
Ce mouvement social s’est traduit par une non-parution du quotidien du 21 juin, une première depuis
onze ans, qui en dit long sur la colère actuelle des journalistes de la rédaction de Sud Ouest, qui monte
depuis de longs mois. Surtout, les journalistes voulaient qu’enfin soit clairement exprimé que l’offre
éditoriale est le socle sur lequel toutes les autres activités économiques de Sud Ouest s’appuient et
existent.
Demain mercredi, à la demande des grévistes, Nicolas Sterckx a prévu de recevoir une délégation, à la
demande des journalistes en grève. Des élus SNJ s’y rendront. Ils demanderont en priorité le retrait
des mesures annoncées à la rédaction – gel des embauches, non remplacement des absences
(maladie, vacances, RTT). Ils demandent l’ouverture de négociations en urgence sur les effectifs et les
organisations de travail à la rédaction, ainsi que sur la stratégie éditoriale de l’entreprise.
Les élus du SNJ reviendront vers le personnel à l’issue de cette entrevue.
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