Assises journalisme

Un hommage a été rendu aux Assises Internationales du Journalisme du Tours à la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh, tuée d'une balle alors qu'elle couvrait des affrontements en Cisjordanie pour Al Jazeera.

Les journalistes et l’ensemble des organisations professionnelles rassemblés lors de la 15ème édition des Assises internationales du Journalisme de Tours viennent d’apprendre avec émotion la mort de la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh, tuée d’une balle, ce matin à 6h30.

Elle couvrait pour AL Jazeera des affrontements à Jénine en Cisjordanie. Elle était clairement identifiable comme journaliste.

Shireen Abu Akleh était une journaliste reconnue et extrêmement populaire en Palestine. Des générations ont été élevées à sa voix et sa façon de couvrir l’actualité en Palestine et dans la région. Elle avait consacré sa vie pour son métier. Sur le terrain lors de ses enquêtes et reportages, elle a toujours été proche de la population et s’attachait à porter la voix de ses concitoyens. Elle était connue et respectée de tous pour la qualité de son travail. Elle était très proche de son public.

Les journalistes et toutes les organisations professionnelles présents aux Assises Internationales du journalisme dénoncent cet acte criminel contre une journaliste dans l’exercice de sa profession. Ils exigent une enquête internationale pour faire la lumière sur les circonstances exactes de sa mort et la poursuite des coupables dès qu’ils auront été identifiés.

Les participants à la 15ème édition des Assises Internationales du Journalisme de Tours respecteront une minute de silence à sa mémoire et en son honneur aujourd’hui à 15 heures.

A Tours, le mercredi 11 mai 2022

Contact : Jérôme Bouvier , président de Journalisme & Citoyenneté

jerome.bouvier@journalisme.com

Un rassemblement à Bordeaux le 18 mai

Le collectif girondin pour une paix juste entre Palestiniens et Israéliens appelle à rassemblement Mercredi 18 mai à 18h place de la Victoire pour exiger de la France et de l’Union européenne qu’elles cessent de « déplorer les incidents » et prennent leurs responsabilités. Les crimes de guerre commis doivent se traduire par des sanctions économiques, diplomatiques et judiciaires et le peuple palestinien a droit à la Paix.

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