Le Syndicat National des Journalistes, le SNJ CGT, la CFDT Journalistes et le FO Journalistes dénoncent dans un communiqué publié le 14 mai 2019 la situation dérogatoire du droit commun faite aux journalistes pigistes. Alors que pour tout salarié rémunéré à l’heure, il suffit d’avoir travaillé 150 heures en trois mois (soit un tiers temps) pour lire la suite
Le Syndicat National des Journalistes, le SNJ CGT, la CFDT Journalistes et le FO Journalistes dénoncent dans un communiqué publié le 14 mai 2019 la situation dérogatoire du droit commun faite aux journalistes pigistes.
Alors que pour tout salarié rémunéré à l’heure, il suffit d’avoir travaillé 150 heures en trois mois (soit un tiers temps) pour avoir droit aux indemnités journalières (IJ) de Sécurité sociale en cas d’arrêt de travail. Pour les journalistes rémunéré.e.s à la pige, c’est 3,4 fois plus !
En effet,les journalistes pigistes ne peuvent pas justifier d’horaires de travail, et se voient donc appliquer une autre règle de calcul. Celle-ci leur impose, pour avoir droit aux indemnités journalières, d’avoir cotisé sur un salaire d’au moins 20 360,90€ sur un an (1).
Les syndicats de journalistes en appellent désormais aux parlementaires et au gouvernement pour qu’ils mettent un terme à une situation contraire au principe d’égalité des droits et aux principes fondateurs du système français de protection sociale. Ils souhaitent ardemment que les contacts pris avec la Direction de la Sécurité sociale permettent de trouver une solution au plus vite.