Le 11 septembre dernier naissait NoA (comme Nouvelle-Aquitaine), une nouvelle chaîne expérimentale de France 3, accessible sur Internet ou via les bouquets d’Orange, de SFR, de Bouygues ou de Free (ce dernier a pris un peu de retard !). 24h/24 consacrées à notre région à travers des documentaires, des magazines, des journaux mais aussi des lire la suite
Le 11 septembre dernier naissait NoA (comme Nouvelle-Aquitaine), une nouvelle chaîne expérimentale de France 3, accessible sur Internet ou via les bouquets d’Orange, de SFR, de Bouygues ou de Free (ce dernier a pris un peu de retard !). 24h/24 consacrées à notre région à travers des documentaires, des magazines, des journaux mais aussi des fictions. Tous traitant de ou ayant un lien avec la nouvelle plus grande région de France. Le résultat d’une idée originale de la direction de France 3 Nouvelle-Aquitaine, soutenu par le Conseil régional et accepté avec enthousiasme par Delphine Ernotte, la directrice de France Télévision.
Une semaine après le lancement, Laurence Mayerfeld, directrice de France 3 Nouvelle-Aquitaine et son équipe présentaient le bébé au Club de la Presse de Bordeaux. Ce projet a pu être réalisé grâce à un Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens co-signé avec le Conseil Régional. Ce dernier engagera 1,086 millions d’Euros sur 3 ans dans l’opération. Ceci permettra par exemple de co-produire 8 magazines culturels de 52′ de plus que ce que permettent les finances de France 3 (30 au total sur l’année). Car NoA s’appuie bien entendu sur la production actuelle et passée de la chaîne régionale. Mais pas seulement ! La petite nouvelle prévoit d’acheter le droit de fictions tournées dans la région. Elles réalisera aussi des programmes courts (dont certains en langues régionales, saintongeais compris).
Les personnels volontaires deFrance 3 région ont été formés au tournage HD à partir de smartphones. Les syndicats ont accepté cette révolution dans les pratiques à l’unanimité. Des formations individualisées ont été organisées.
Laurence Mayerfeld espère grâce à ce nouveau média mieux couvrir l’ensemble du territoire (des directs sont organisés chaque jour depuis des lieux habituellement peu médiatisés) et toucher de nouveaux publics.
Des élèves des écoles de journalisme et d’audiovisuel de la région seront embauchés en contrat d’alternance pour renforcer les équipes. Et pour participer à cette nouvelle écriture permise par le numérique.
Les programmes (avec un principe de multi-diffusion) auront, chaque mois, des thèmes différents, des « couleurs » variables. Ainsi en octobre, le sport sera à l’honneur avec en particulier la retransmission du championnat du monde de pelote ; en novembre, l’histoire (au moment du Festival du film d’histoire de Pessac) avec des retransmissions, en différé, de débats de cette manifestation et un feuilleton (et de vrais extraits du procès) Papon ; en décembre, ce sera au tour de la musique avec les Opéras de Bordeaux et Limoges et des retransmissions de concerts des dernières Francopholies.
La chaîne est conventionnée pour 5 ans par le CSA. Elle a statut de chaîne nationale. Elle n’a pas vocation à être diffusée sur la TNT (elle-même condamnée sous 3 à 5 ans !).