Rendez-vous était donné au Club de la Presse pour rencontrer les membres de l’Association Cistude qui donnaient une conférence de Presse sur leur programme intitulé « Les Sentinelles du Climat ». Une équipe très complète, de la coordinatrice à la médiatrice scientifique en passant par le directeur Christophe Coïc qui a tout de suite évoqué « l’ours polaire lire la suite
Rendez-vous était donné au Club de la Presse pour rencontrer les membres de l’Association Cistude qui donnaient une conférence de Presse sur leur programme intitulé « Les Sentinelles du Climat ». Une équipe très complète, de la coordinatrice à la médiatrice scientifique en passant par le directeur Christophe Coïc qui a tout de suite évoqué « l’ours polaire comme un emblème mondial du réchauffement climatique, pourtant éloigné de notre vie quotidienne. »
Au travers d’une présentation graphique et vidéo, Gabrielle Sauret (médiatrice scientifique) a balayé les enjeux de ce programme qui s’intéresse aux espèces menacées de proximité : celles qui vivent en Nouvelle-Aquitaine. Avec un dispositif subventionné par l’Europe, la Région et les départements de Gironde et Pyrénées Atlantique, Les Sentinelles du Climat ont jusqu’en 2021 pour étudier l’évolution des comportements animaux dans 5 zones climatiques : Humides, sèches, dunaires, forestières ou montagnardes.
Ainsi on découvre des espèces uniques à notre région et à faible capacité de mobilité sur plus de 250 sites différents. Des espèces (grenouilles des Pyrénées, lézard ocellé, Azuré des mouillères…) qui pourraient être fragilisées par le réchauffement de l’eau, la sécheresse, les migrations d’autres espèces qui fuient l’aridité, le recul des dunes, etc.
Entourée d’une équipe d’experts naturalistes, de chercheurs et de scientifiques, l’association Cistude a donc enclenché une recherche-action pour mieux prédire les réactions de ces animaux face au changement climatique et ainsi aboutir à des modèles et des projections qui seront ensuite transmis aux politiques et au grand public. Les Sentinelles du climat espèrent même devenir une référence pour voir naître d’autres dispositifs similaires sur la planète. Ils vont prochainement (début avril) présenter leur programme et les avancées de leurs recherches, débutées en 2016, au Symposium mondial sur la Biodiversité et le changement climatique à Manchester.
Maylis Détrie