Après Metz et Tours, Indigo Weel ouvre un service de vélos en libre-service à Bordeaux. L’objectif étant d’avoir 1000 deux-roues dans les rue d’ici la fin du mois. Des vélos blancs en libre-service, portant de façon très visible la marque Indigo Weel, font leur apparition dans les rue. Après Paris, Bordeaux va expérimenter le free-floating. lire la suite
Après Metz et Tours, Indigo Weel ouvre un service de vélos en libre-service à Bordeaux. L’objectif étant d’avoir 1000 deux-roues dans les rue d’ici la fin du mois.
Des vélos blancs en libre-service, portant de façon très visible la marque Indigo Weel, font leur apparition dans les rue. Après Paris, Bordeaux va expérimenter le free-floating. Contrairement au Vcub qu’il faut prendre et remettre auprès d’une borne, ce nouveau service basé sur la géolocalisation permet de prendre un vélo, n’importe où, puis de le déposer une fois arrivé à destination. Pour avoir accès au service, l’utilisateur doit avoir téléchargé l’application sur son smartphone puis s’être inscrit et créditant son compte. Il suffit ensuite de repérer le vélo le plus proche et de le débloquer grâce à l’application. Il en coûte ensuite 0,5 euro pour 30 minutes d’utilisation. A moins d’avoir souscrit un abonnement annuel de 79 euros permettant 4 voyages par jour.
Le service est lancé par la société Indigo (ex Vinci Park racheté en 2014 par Predica et le fonds Ardian) à travers sa filiale Indigo Weel qui l’a déjà testé à Metz et Tours. « Nous étions un gestionnaire de parcs de stationnement, nous voulons devenir un acteur de la mobilité individuelle », explique Jean Gadrat directeur du développement nouvelles mobilités. La ville et la Métropole accueillent Indigo Weel avec bienveillance. Brigitte Terraza, vice-présidente transports et déplacements à la Métropole et Jean-Louis David Adjoint au maire de Bordeaux en charge de la vie urbaine et de la coordination de la politique de proximité, participaient d’ailleurs à la présentation du service devant les journalistes au Club de la Presse. « Nous allons observer et s’il est stable, ce modèle pourrait constituer une alternative au VCub pour lequel la délégation de service public court jusqu’en 2022 », note Brigitte Terraza.
Des élus tout de même très prudents. A Paris ou plusieurs entreprises sont en concurrence avec des milliers de vélos déployés, les utilisateurs sont parfois peu disciplinés. Laissant leur monture n’importe où. A Bordeaux le stationnement à certains endroits emblématiques, comme le cours de l’Intendance ou la place de la Bourse, sera par exemple prohibé. « Nous envisageons le service de façon très positive mais pas question de voir des vélos abandonnés sur la voie publique. Nous allons être très vigilants », insiste Jean Louis David. Et Indigo Weel voit déjà plus loin et envisage déjà de compléter l’offre avec des vélos et des scooters électriques.
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Frank Niedercorn