4 ans, ce soir on ferme! Ce soir à 19:00 les bootlegers se retrouveront devant la mairie de bordeaux, puis pour un before gratuit de 9:00 à 00:00, , puis la dernière soirée et enfin un after… gratuit aussi..! Ce soir nous célébrerons 4 ans de vie, et à cet instant je n’ai qu’un souhait, lire la suite
4 ans, ce soir on ferme!
Ce soir à 19:00 les bootlegers se retrouveront devant la mairie de bordeaux, puis pour un before gratuit de 9:00 à 00:00, , puis la dernière soirée et enfin un after… gratuit aussi..!
Ce soir nous célébrerons 4 ans de vie, et à cet instant je n’ai qu’un souhait, que cette fête soit la notre..!
Ce n’est pas triste parce que tous ces instants avec vous sont les nôtres et ils ne pourront nous être enlevés…!
Ce soir c’est la fête à Bordeaux..!
Faut-il que je donne encore une fois notre bilan…
600 soirées,
120 concerts par an,
80 000 adhérents en 3 ans et 5 mois,
400 000 € de plateaux artistiques payés,
5 contrats aidés 5 jeunes femmes qualifiées,
Actions de professionnalisation innovation en formation professionnelle reconnue 2 fois par la région,
2 contrôles d’URSSAF, un contrôle CODAF, plus de 1M500 € de masse salariale contrôlée, 307€ de redressement lors du premier contrôle dUrssaf…sur les lois Fillon…
Le témoignage d’un couple qui c’est aimé ici, qui va se marier et veut des enfants, sera finalement un des moments les plus touchants que je retiendrais.
La France va mal..? Nous faisons face à l’inconséquence d’un système, de responsables politiques dont la compromission n’a d’égal que le peu de morale qu’ils montrent.
Faut-il que je rappelle à tous ces gaullistes que le général avait démissionné en moins de 24 heures suite à un référendum voté non, sur une loi de décentralisation..?
La France va mal..? Ici 40 emplois massacrés, parce que je ne négocie pas ce pourquoi on m’a élu en AG, parce que la culture est un système qui meurt dans des certitudes structurelles, conduisant à la captation d’argent public, et à la mort d’une économie… et de l’art… de l’éducation et par conséquent de la zone de partage qui permet le vivre ensemble.
La France va mal..? Le peuple tout entier souffre de la rupture de l’égalité…!
Les jeunes… les vieux… les femmes… les musulmans…les petits patrons et le médecin ou l’avocat que l’on oppose à dessein contre l’ouvrier et le salarié, alors que le combat est ailleurs et pourtant c’est si simple… travail égal salaire égal… et ça c’est déjà voté..!
La liberté, d’entreprendre par exemple, l’égalité, en droit… des chances et la fraternité ne sont plus que de vains mots.
Le Bootleg ce n’était pas pareil… pourquoi ?
Ce lieu est un fait une circonstance une circonvolution.
Mais ce lieu a été le reflet de l’engouement pour un projet, la rencontre d’une ville, d’une génération. Il était l’élan d’une coopérative engagée, aujourd’hui déchirée. Nous avons été un exemple réussi de modèle associatif, de nouveaux modèles économiques, d’innovation sociale.
Le Bootleg ce n’était pas pareil…Parce que nous répondions à des enjeux sociaux, et que la formation, la professionnalisation, l’organisation de soirées n’étaient que des moyens, des opportunités d’apporter une réponse, qui satisfaisaient notre soif de vivre ensemble.
Nous en sommes privés, dommage ou pas…
Mais ce lieux comptait et continuera de compter pour toutes celles et ceux, qui y ont trouvé un temps de liberté.
Ce soir à 19:00 les bootlegers se retrouveront devant la mairie de bordeaux, puis pour un before gratuit de 9:00 à 00:00, , puis la dernière soirée et enfin un after… gratuit aussi..!
Ce soir nous célébrerons 4 ans de vie, et à cet instant je n’ai qu’un souhait, que cette fête soit la notre..!
Ce n’est pas triste parce que tous ces instants avec vous sont les nôtres et ils ne pourront nous être enlevés…!
Ce soir c’est la fête à Bordeaux..!
Faut-il que je donne encore une fois notre bilan…
600 soirées,
120 concerts par an,
80 000 adhérents en 3 ans et 5 mois,
400 000 € de plateaux artistiques payés,
5 contrats aidés 5 jeunes femmes qualifiées,
Actions de professionnalisation innovation en formation professionnelle reconnue 2 fois par la région,
2 contrôles d’URSSAF, un contrôle CODAF, plus de 1M500 € de masse salariale contrôlée, 307€ de redressement lors du premier contrôle dUrssaf…sur les lois Fillon…
Le témoignage d’un couple qui c’est aimé ici, qui va se marier et veut des enfants, sera finalement un des moments les plus touchants que je retiendrais.
La France va mal..? Nous faisons face à l’inconséquence d’un système, de responsables politiques dont la compromission n’a d’égal que le peu de morale qu’ils montrent.
Faut-il que je rappelle à tous ces gaullistes que le général avait démissionné en moins de 24 heures suite à un référendum voté non, sur une loi de décentralisation..?
La France va mal..? Ici 40 emplois massacrés, parce que je ne négocie pas ce pourquoi on m’a élu en AG, parce que la culture est un système qui meurt dans des certitudes structurelles, conduisant à la captation d’argent public, et à la mort d’une économie… et de l’art… de l’éducation et par conséquent de la zone de partage qui permet le vivre ensemble.
La France va mal..? Le peuple tout entier souffre de la rupture de l’égalité…!
Les jeunes… les vieux… les femmes… les musulmans…les petits patrons et le médecin ou l’avocat que l’on oppose à dessein contre l’ouvrier et le salarié, alors que le combat est ailleurs et pourtant c’est si simple… travail égal salaire égal… et ça c’est déjà voté..!
La liberté, d’entreprendre par exemple, l’égalité, en droit… des chances et la fraternité ne sont plus que de vains mots.
Le Bootleg ce n’était pas pareil… pourquoi ?
Ce lieu est un fait une circonstance une circonvolution.
Mais ce lieu a été le reflet de l’engouement pour un projet, la rencontre d’une ville, d’une génération. Il était l’élan d’une coopérative engagée, aujourd’hui déchirée. Nous avons été un exemple réussi de modèle associatif, de nouveaux modèles économiques, d’innovation sociale.
Le Bootleg ce n’était pas pareil…Parce que nous répondions à des enjeux sociaux, et que la formation, la professionnalisation, l’organisation de soirées n’étaient que des moyens, des opportunités d’apporter une réponse, qui satisfaisaient notre soif de vivre ensemble.
Nous en sommes privés, dommage ou pas…
Mais ce lieux comptait et continuera de compter pour toutes celles et ceux, qui y ont trouvé un temps de liberté.
Que va faire l’association ? Que vais-je faire?
Trouverons nous une autre chance de nous rassembler? Me paraît plus important…
Je ne suis victime de rien comme la victime de personne et pour répondre à cette dame haineuse qui a publié sur les réseaux sociaux, c’est elle la première victime puisqu’elle a perdu l’école de musique sympa au coin de la rue où ces enfants venaient développer leurs imaginaires, c’est la jeunesse qui avait un lieu pour s’épanouir, c’est les musiciens qui avaient un terrain d’expression c’est la culture qui explosait librement, c’est bordeaux et la culture alternative bordelaise qui renaissait..!
Je sais que ce qui a été enrichira l’imaginaire d’une génération qui s’emparera de son avenir, qu’une révolution sociale sera capable de nous sauver de sauver notre planète sinon l’histoire nous rattrapera.
Nous pouvons faire de la France le tombeau d’une république, et transformer Bordeaux en Beyrouth ou nous pouvons nous élever. Nous pouvons faire de la culture l’atout du vivre ensemble ou une norme stérile, nous pouvons faire de la justice une justification à l’absurde ou une force immense… nous ferons, et l’histoire nous rattrapera..!
Période électorale, moment choisi, et devant nous des non choix pour une société dont personne ne veut..!
Notre exemple n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de l’incongruité de ce que nous vivons, du peu de sens qui est fait, donné à l’entreprise sociale.
La culture est ce que nous décidons de partager, ce que nos vies nous inspirent comme respect, confiance et envie de l’autre. Ce ne peut-être une volonté un fait du prince la pensée de bureaucrates. C’est l’émanation de la volonté populaire.
Devant les plusieurs centaines de témoignages qui nous ont été apportés ces derniers jours et face à l’incompréhension générale, nous souhaitons juste par cette soirée remercier cette jeunesse qui a été notre cœur, tous ces vieux qui sont venus s’encanailler et la scène bordelaise si riche de talents.
Il n’est plus temps de savoir si cette expérience était bien fondée si j’ai eu tord ou raison, si tous les acteurs qui ont participé se sont égarés ou construits, et ce n’est pas parce que je le demande que vous serez avec nous ce soir, c’est pour vous, pour chacun d’entre vous et ce nous magnifique que nous avons vécu.
Nous nous souviendrons de la beauté de ce qui nous appartenait et
Ici ou ailleurs, aujourd’hui ou demain, nous nous retrouverons:
Liberté, Égalité, Fraternité!
Merci.
—
CYRIL BEROS IREM - Le Bootleg - Ensemble Orchestral de Bordeaux 39 rue LECOCQ, 33 000 BORDEAUX. 06 25 98 65 90 / 05 56 98 16 47
