Grâce au collectif des Amis d’Alep implanté en Rhône-Alpes, Youcef Seddik, directeur du Centre de presse d’Alep (AMC) a entrepris un périple en France pour présenter aux médias, chercheurs ou citoyens ce qui motive les journalistes et techniciens qui le composent à vouloir informer les médias de la réalité sur le terrain. Prises en tenailles lire la suite
Grâce au collectif des Amis d’Alep implanté en Rhône-Alpes, Youcef Seddik, directeur du Centre de presse d’Alep (AMC) a entrepris un périple en France pour présenter aux médias, chercheurs ou citoyens ce qui motive les journalistes et techniciens qui le composent à vouloir informer les médias de la réalité sur le terrain. Prises en tenailles entre les djihadistes de Daech et le clan de Bachar-El-Assad, les forces révolutionnaires veulent se faire entendre à l’extérieur d’Alep quand les journalistes occidentaux n’y sont plus, a expliqué l’émissaire d’Alep.
« En cinq ans, les Syriens sont passés de l’inconnu, l’absence de presse, à la pratique du journalisme » : témoigne Garance Le Caisne, auteure de « Opération César, au cœur de la machine syrienne » lors d’un atelier consacré à « ». Pour y parvenir une vingtaine de médias syriens (radios, agences de presse, journaux, télévision, sites) ont signé une charte éthique montrée par Youcef Seddik. Dans ce fascicule, écrit en arabe et en anglais, sont jetées les bases d’une information libérée au bénéfice de la société syrienne. Une profession de foi écrite sous les bombes et les tirs dans l’attente d’une paix incertaine.
Richard Hecht
Youcef Seddik a présenté aux Assises la Charte de déontologie des médias syriens, un engagement (Photo R. H.)