La mission du nouveau directeur de la communication et du développement événementiel du quotidien régional est double : trouver d’autres sources de revenus et renforcer le rayonnement de la marque. Sa grande expérience journalistique et ses bons résultats obtenus comme rédacteur en chef ne peuvent pas nuire….
Avec la nomination de Stéphane Vacchiani-Marcuzzo au poste de directeur de la communication et du développement événementiel, Sud Ouest s’enrichit d’un atout considérable. Ce nouveau venu au siège du quotidien n’est pas un inconnu pour la marque. Cet ancien diplômé de l’IUT de Bordeaux, titulaire d’un master Cadres – dirigeants des médias (ESJ/Lille) fut tour à tour responsable de la rédaction de la Charente Libre (responsable de la rédaction d’Angoulême), directeur délégué et rédacteur en chef de la Dordogne Libre, un passage très remarqué qui lui valu, en trois ans, 2 étoiles de l’OJD[1], ce qui n’est pas rien. Depuis 2010, il était directeur des éditions de Charente-Maritime, poste qu’il occupa pendant cinq ans. « Je suis un journaliste, confirme Stéphane Vacchiani-Marcuzzo, je le reste et le revendique, même si l’intitulé de ma fonction fait juste… un peu peur. Développer de nouvelles activités autour de ses contenus fait partie du travail de management des journalistes. Le journal reste notre ADN, la raison d’être de l’entreprise. Mais on ne peut plus aujourd’hui, ne pas s’interroger sur une politique de diversification soit autour des contenus éditoriaux, soit en dehors ». En Charente-Maritime, il a d’ailleurs largement expérimenté cette activité de développement, il arrive donc à ce poste de premier plan avec une solide expérience. Pour marquer son positionnement, il a choisi de s’installer au cœur de la rédaction de Sud Ouest, au deuxième étage juste à proximité du médiateur. Son arrivée a sans doute interpellé la rédaction et ses journalistes. « Certains restent assez critiques et s’interrogent sur ma fonction, remarque le directeur de la communication et du développement événementiel, mais beaucoup estiment qu’il serait dommage de ne pas réfléchir à une vraie stratégie de développement de la marque »
« Il ne faut rien s’interdire en matière de réflexion »
La mission de Stéphane Vacchiani-Marcuzzo est double et son périmètre d’action large. « Mon travail, dit-il, est de trouver de nouvelles sources de revenus pour le titre notamment en diversifiant nos activités. Il s’agit aussi de donner plus de rayonnement à la marque. L’objectif est de mieux vendre notre journal et d’augmenter notre audience[2] » Sur les priorités à venir et les projets, il ne s’avance pas trop : « Je ne peux pas annoncer aujourd’hui ce que nous allons faire parce que nous ne le savons pas encore nous-mêmes. Je suis, à l’heure actuelle, dans une phase de prise de contact, d’observation, un vrai travail de benchmark, mais avec la Direction Générale du titre, nous allons dans un premier temps renforcer nos partenariats, chercher à en développer d’autres et les contacts que nous avons montrent à quel point la marque reste un titre support et un acteur important au sein de son territoire, et cela est très rassurant. Par ailleurs, la nouvelle région qui va se mettre en place va aussi nous aider à proposer des contenus à d’autres ». Pour le directeur de la communication et du développement événementiel « il ne faut rien s’interdire en matière de réflexion et cela vaut pour le rédactionnel, la publicité, l’événementiel…. ». Le journal via le numérique devrait développer prochainement des lettres thématiques par bassins de vie et le service de communication est en train de boucler le numéro 2 du Journal des abonnés. « Ce n’est pas anodin, rappelle Stéphane Vacchiani-Marcuzzo, on s’adresse à nos plus fidèles lecteurs, à ce qu’ils peuvent nous envoyer comme message. Etre acteur de notre territoire, c’est bien sur être acteur avec nos lecteurs ».
Marie Christine Lipani
[1] Les étoiles de l’OJD récompensent les meilleures progressions de la diffusion.
[2] L’audience globale de Sud Ouest a progressé de 7% selon les derniers résultats de l’étude ONE d’Audipresse (juillet 2014-juin 2015) ce qui conforme la place de ce titre, le deuxième le plus puissant du territoire.