Comme d’autres, la profession de journaliste a édicté des règles de conduite fixant les usages et devoirs des journalistes
Les Chartes
Trois chartes de déontologie de référence sont reconnues par la profession :
– La Charte d’éthique professionnelle des journalistes de 1918, remaniée en 1938 et 2011. La Charte des devoirs du journaliste français de 1918 fut élaborée par le Syndicat national des journalistes en 1918.
– La Déclaration des droits et devoirs des journalistes ou « Déclaration de Munich » de 1971. elle a été adoptée depuis par la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et la plupart des syndicats de journalistes d’Europe.
– La Charte d’éthique mondiale des journalistes de la Fédération internationale des journalistes, adoptée en 2019 lors du 30e congrès mondial de la FIJ à Tunis, le 12 juin 2019. Elle complète le Code de principes de la FIJ sur la conduite des journalistes (1954), dit «Déclaration de Bordeaux».
De nombreux médias français disposent désormais de leurs propres chartes déontologiques, notamment avec les évolutions liées au développement numérique.
La charte du quotidien « Le Monde », reconnaît notamment la Charte de Munich.
Le quotidien régional Sud-Ouest appuie « sa charte de la rédaction » sur sa devise – empruntée à Beaumarchais – « Les faits sont sacrés, les commentaires sont libres ».
LE CDJM
Le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM) a succédé à l’ODI (Observatoire de la déontologie de l’information) . Cette instance de médiation entre les journalistes, les médias, les agences de presse et les publics se prononce uniquement sur toutes les questions ayant trait à la déontologie journalistique.
Le blog de Pierre GANZ
Secrétaire du CDJM, Pierre Ganz alimente « journalisme et déontologie« , un blog sur la déontologie des journalistes :