En publiant via un e-book, Benjamin Rosoor met toutes les chances de son côté: il sera lu sur l’écran final préféré des mobinautes, voyageurs connectés, le smartphone, il suscitera le débat grâce à l’interactivité permise par cette technologie. « LE CHANCE FRANCAISE » Après ses débuts dans le « farwest » des radios libres, il s’est lancé en lire la suite
En publiant via un e-book, Benjamin Rosoor met toutes les chances de son côté: il sera lu sur l’écran final préféré des mobinautes, voyageurs connectés, le smartphone, il suscitera le débat grâce à l’interactivité permise par cette technologie.
Après ses débuts dans le « farwest » des radios libres, il s’est lancé en 1998 dans le nouveau « farwest », le numérique et le web.
Benjamin rend d’ailleurs à la radio le plus bel hommage. Depuis des décennies, ce média place ses journalistes dans les conditions de production du web. Réactivité, souplesse, concision, écriture parlée, la bonne école pour qui veut manier vitesse et exactitude.
Voyageant beaucoup en TGV (Bordeaux-Paris plus proche des 3h20 que des 2h40 !) il s’est mis à noter ses convictions:
>Certains marqueurs de la vie économique n’ont plus aucun sens et sont au pire nuisibles : croissance, investissement productif, ( on peut se développer harmonieusement sans avoir l’oeil rivé sur les vieux indicateurs. A un système à bout de souffle ( dès le premier choc pétrolier de 1973, on le voyait venir), il oppose l’économie circulaire, qui en gros consiste à recycler plutôt que gâcher toujours plus de matière première. » Cela prend du temps de se réinventer mais les citoyens sont de plus en plus nombreux à se l’approprier. »
>Sur le plan de la communication, (au sens général) il ne sert plus à rien de raisonner comme avant l’Internet. Il convient de se familiariser, de se former à ses usages.
>Et si la réforme du collège doit sacrifier le latin pourquoi pas. Elle prévoit 20 % d’initiative personnelle pour travailler autrement, et cela est bon.
« La France regorge d’exemples d’initiatives et de réussites. »
Alors pourquoi tant de place faite, en 2014, sur les médias et dans le discours public, aux néo-conservateurs comme Zemmour.
« Les journalistes sont des flemmards ! C’est vraiment plus compliqué de trouver d’autres paroles plutôt que celui qui parle fort, que les journalistes appellent le « bon client ».
» J’ai décidé d’écrire, pour me défouler et pour éviter d’avoir des ulcères ! »
Il espère convaincre que le résultat qui s’affiche avec les RAFAL ( 30 ans pour réussir !), doit nous inciter à l’investissement massif dans le numérique. Or les Services Recherche et Développement sont souvent absents des entreprises.
Il plaide pour la création de startups, aux côtés ou au sein de l’entreprise, mouvement largement amorcé dans la banque et l’assurance…et (ndlr) à une moindre mesure dans les médias et la presse.
De nombreuses questions qui n’étaient pas vraiment des objections lui ont été posées :
Pourquoi si lent ? pourquoi tant de résistances, pourquoi le latin et le code ne seraient ils pas compatibles ?… etc etc…
Quant à l’éditeur, MOBILIBOOK, François-Luc Moraud, qui lui aussi a fait le choix du nouveau monde, et opté pour le bi-média, il semble heureux, a besoin de remplir son catalogue, a commencé par les célèbres petits vers japonais, les haïkus, se plait dans les possibilités qu’offre le multimédia.
Alors, juste question d’un peu de temps, de génération, et de secouer les politiques, trop souvent craintifs ( pas de vagues) ou enclins à la récupération, (quand ça marche).
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