Jeudi 30 avril 2015 Jeudi 30 avril 2015 : 29 projets validés dans le cadre du 1er comité régional de programmation des fonds européens 2014-2020 Alain Rousset, président du Conseil régional d’Aquitaine, et François Maïtia, vice-président en charge de l’Europe, ont réuni ce jeudi 30 avril 2015 à l’Hôtel de Région le Comité régional de lire la suite
Jeudi 30 avril 2015
Jeudi 30 avril 2015 : 29 projets validés dans le cadre du
1er comité régional de programmation des fonds européens 2014-2020
Alain Rousset, président du Conseil régional d’Aquitaine, et François Maïtia, vice-président en charge de l’Europe, ont réuni ce jeudi 30 avril 2015 à l’Hôtel de Région le Comité régional de programmation des fonds européens pour examiner les 29 premiers projets qui bénéficieront d’aides européennes FEDER – FSE – IEJ[1] pour la période 2014-2020.
Rappel : les programmes régionaux européens sont depuis 2014 gérés par les Régions. Le Conseil régional d’Aquitaine gèrera 1,065 milliard d’€ de crédits européens d’ici 2020.
Le Comité régional de programmation réunit notamment des représentants des services de l’Etat, des Conseils départementaux, d’agglomérations, des chambres consulaires, du Rectorat, du CESER (Conseil Economique Social et Environnemental Régional), la CDC (Caisse des Dépôts et Consignations) et la BPI France (Banque publique d’Investissement).
Les projets présentés représentent un coût total de 54,6 M€ dont 30,9 M€ de subventions européennes, soit près de 7% de la dotation totale prévue sur la période 2014-2020.
Parmi ceux-ci il faut relever :
– 18 projets cofinancés par le FSE-IEJ à hauteur de 16 M€ vont appuyer de nombreuses actions de formation, de promotion de l’apprentissage et de retour à l’emploi notamment en faveur des jeunes issus de quartiers et de territoires ruraux en difficulté,
– 8 projets innovants de soutien à la recherche et aux PME pour 2,3 M€ de FEDER au bénéfice de filière aquitaines,
– 2 projets numériques dans le domaine des e-services pour 4,7 M€ de FEDER dont la partie numérique du Centre de découverte pariétale de Montignac (Lascaux IV),
– La construction selon des moyens innovants de la reproduction à l’identique de la grotte de Lascaux, désormais sanctuarisée, et son hébergement au sein du Centre de découverte pariétale, en cours de construction, avec une subvention de 7,8 M€ de FEDER.
Par ailleurs, le Comité a été informé :
– de la programmation au titre du développement rural : près de 10.000 dossiers depuis début 2014 pour environ 68 M€ de FEADER[2] ,
– de l’état de préparation des autres programmes soutenus par l’Europe et qui concernent le territoire de l’Aquitaine, notamment les programmes de coopération transfrontalière et transnationale.
Le prochain Comité régional de programmation se réunira le 3 juillet 2015.
Contact presse :
Rachid Belhadj
05 57 57 02 75 / 06 18 48 01 79 – presse@aquitaine.fr
Facebook : RegionAquitaine
Twitter : @RegionAquitaine
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Annexe – détail des projets
Parmi les projets structurants retenus pour le territoire régional, on trouve notamment :
Accroître les capacités d’innovation de l’économie de l’Aquitaine en confortant son écosystème de l’innovation, le développement et la compétitivité
– Augmenter les capacités de recherche appliquée
Programme Optique Physique Radiothérapie en Aquitaine – POPRA
Le projet POPRA a trois objectifs conjoints dont le but est d’assurer une synergie dans le domaine de la cancérologie radiothérapie autour :
– d’une recherche commune fondamentale et d’une validation pour des applications cliniques en santé ;
– d’innovations techniques ouvrant sur des transferts possibles en cancérologie et radiothérapie, notamment sur la faisabilité de protonthérapie ;
– de veille technologique permettant une attractivité en Aquitaine pour les développements industriels.
L’accent de ce programme POPRA est mis sur les possibilités de transfert, de valorisation et d’attractivité. La mise en place d’une ingénierie de valorisation est ainsi nécessaire à la réussite de ce programme.
Ce programme d’un coût total de plus de 1,7 M€ porté par l’Institut Bergonié est cofinancé par le FEDER à hauteur de 447 450 € et le Conseil régional d’Aquitaine pour 447 450 €.
– Accroître et accélérer la mise sur le marché de produits ou procédés innovants
Projet de recherche collaborative PRECIEL
L’ACMG aide les irrigants à piloter l’irrigation. Elle a une méthode basée sur les sondes capacitives Sentek que sa société Agralis commercialise. Cette méthode, liée à la mesure en un point, peut s’appliquer à plus de surfaces avec l’aide de la télédétection à condition de pouvoir s’affranchir des nuages.
Ce projet d’un coût total de 325 000 € porté par l’Association Climatologique de la Moyenne Garonne et du Sud-Ouest – ACMG (Estillac, 47) est cofinancé par le FEDER à hauteur de 195 000 €.
– Accroître la taille des PME
Réimplantation industrielle de la société Adam
Le projet de réimplantation industrielle de la Caisserie Adam, dénommé fort à propos par ses salariés, projet Replantation, est une étape décisive dans la vie de l’Entreprise à l’entrée du 21ème siècle. Projet d’abord centré sur l’humain, avec le souci de faire évoluer l’entreprise avec les besoins de ses parties prenantes en particulier ses salariés, ses clients et ses fournisseurs locaux, Adam a fait le choix de l’innovation sociale et organisationnelle dans le cadre de la démarche menée. Le résultat, au-delà de l’aspect technique et architectural doit conduire l’entreprise vers l’excellence dans ses métiers, lui permettant d’assoir à la fois sa pérennité économique et sociale, mais aussi son ancrage territorial.
Le projet, enfin, favorise le développement de l’économie circulaire par l’approvisionnement exclusif en matière première forestière aquitaine.
Ce projet d’un coût total de 3,9 M€ porté par HJCPACK (Bordeaux, 33) est cofinancé par le FEDER à hauteur de 585 000 €.
Accroître les capacités d’innovation de l’économie de l’Aquitaine en confortant son écosystème de l’innovation, le développement et la compétitivité
– Accroître le niveau de qualification des Aquitains pour qu’ils accèdent à un emploi
Ecole 2ème Chance Bordeaux Métropole Aquitaine
L’Ecole de la 2ème chance prévoit d’accueillir 100 jeunes par an, hommes et femmes 18/25 ans sans diplôme et précaires.
La plus-value est d’apporter une réponse globale dynamique alliant pédagogie adaptée, implication forte des entreprises et mise en réseau des acteurs du territoire pour l’employabilité durable des personnes, en complément des dispositifs existants.
Conforme aux principes d’égalité des chances, d’égalité homme/femme et de non-discrimination, son objectif est que chaque jeune trouve sa place en tant qu’adulte actif et citoyen impliqué dans la cité.
Les objectifs principaux de l’E2C sont :
– l’insertion professionnelle et sociale,
– en lien avec le monde de l’entreprise,
– accréditation de compétences,
– en réseau avec les acteurs du territoire.
Plus de 250 participants NEET devraient bénéficier de ce projet sur la période 2014-2017.
Ce projet d’un coût total de plus de 1,8 M€ porté par l’Association pour la Formation et l’Éducation Permanente à Tivoli (Bordeaux, 33) est cofinancé notamment par le FSE IEJ pour plus d’1 M€, l’Etat (DIRECCTE) pour 462 597 €, Bordeaux Métropole 89 000 € et le Conseil régional d’Aquitaine 30 000 €.
L’Art d’Agir / PROCCREA
L’Art d’Agir / PROCCREA s’adresse à des jeunes adultes qui vivent pour la majorité en marge du droit commun, ne rentrant très souvent dans aucun critère des dispositifs d’accès à une formation qualifiante ou d’accès à l’emploi. L’action se décline autour de différents modules tournés essentiellement vers la création artistique permettant ainsi de s’exprimer et de produire une œuvre valorisante. Par un travail de socialisation autour d’un projet collectif de création artistique, il s’agit d’accompagner le projet personnel et professionnel des jeunes tout en les formant aux savoirs de base. La durée de la formation est de 1099 h dont 287 heures en entreprise pour L’art d’agir et de 770 heures dont 224 heures en entreprise pour PROCCREA. 30 stagiaires sont prévus pour cette action.
Ce projet d’un coût total de 141 566 € porté par INSUP AQUITAINE (Mérignac, 33) est notamment cofinancé par le FSE IEJ à hauteur de 64 266 €, le Conseil régional d’Aquitaine pour 47 500 € et le conseil départemental de la Gironde pour 12 000 €.
Développer de nouveaux usages dans l’économie numériques et de nouveaux e-services au profit de tous les Aquitains, tout en menant une stratégie concertée d’extension
– Accroître l’offre de services numériques à destination du public, améliorer leur qualité et leur appropriation
Poppy éducation
Poppy est la première plateforme de robotique humanoïde au monde à être à la fois open-source et imprimée en 3D. Elle est basée sur du matériel et du logiciel robuste, flexible, et est facile à utiliser et à reproduire. Par sa polyvalence et sa grande originalité, elle vise plusieurs publics : la recherche, le tissu associatif associé aux FabLabs, le monde artistique, et aujourd’hui au travers de ce projet, le monde de l’éducation et de la formation professionnelle.
L’objectif du projet Poppy Education est de la transférer et de la diffuser dans le monde de l’éducation, en expérimentant comme première mondiale sa dissémination en Région Aquitaine-Poitou-Charentes-Limousin.
En particulier, le projet vise notamment à créer des kits robotiques et pédagogiques « clés en main », open-source et libres, à coût réduit, pour les lycées, écoles d’ingénieurs, formations postbac et FabLabs. Il doit aussi permettre de mettre à disposition gratuitement les contenus pédagogiques sur les ENTs des lycées de la région.
Ce projet d’un coût total de près de 1 M€ porté par l’Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique – INRIA (Talence, 33) est cofinancé par le FEDER à hauteur de 500 000 € et le Conseil régional d’Aquitaine pour 70 000 €.
Le projet Lascaux est soutenu à double titre :
Aménagements scénographiques et numériques du Centre International de l’Art Pariétal
Le centre International de l’Art Pariétal à Montignac-Lascaux appelé Lascaux 4 est centré sur la reproduction intégrale de la grotte de Lascaux et sur l’utilisation des nouvelles technologies de l’image et du virtuel au service de la médiation. En reproduisant l’intégralité de la grotte de Lascaux et en développant l’utilisation des nouvelles technologies, le Centre International de l’Art Pariétal se positionne comme un projet touristique et culturel exemplaire, à la fois en termes de protection et de valorisation d’un site internationalement connu – la grotte de Lascaux – et en terme de maintien de la diffusion à un large public d’éléments de connaissance et d’interprétation sur l’art pariétal. L’assiette éligible du projet correspond au déficit de financement.
Cet aménagement d’un coût total de plus de 7,4 M€ porté par le Conseil départemental de la Dordogne est cofinancé par le FEDER à hauteur de 4,2 M€ et le Conseil régional d’Aquitaine pour 370 885 €.
Poursuivre l’engagement de l’Aquitaine sur la voie de la transition écologique
– Développer le tourisme autour d’un patrimoine culturel exceptionnel : le site de la grotte préhistorique de Lascaux
Sanctuarisation de la colline de Lascaux : aménagement du Centre International de l’Art Pariétal
Le projet du Centre International de l’Art Pariétal est un grand projet d’avenir pour le département de la Dordogne et plus largement pour l’Aquitaine. Il se positionne comme un projet exemplaire en terme :
– de valorisation et de positionnement d’un site internationalement reconnu,
– d’accès à la connaissance avec diffusion à un large public d’éléments de connaissance et d’interprétation sur l’art pariétal,
– de références en matière de recherche scientifique sur l’art pariétal et les conditions de son émergence,
– d’innovation en termes de scénographie, de nouvelles technologies relatives à la restitution de l’art pariétal
– de développement économique pour la dynamique que le projet portera autour du développement touristique.
L’assiette éligible du projet correspond au déficit de financement. Effectif moyen depuis le début du chantier : 45 personnes. Sur les travaux de gros œuvre, au pic d’activité, plus de 120 personnes travailleront simultanément sur le site (50 recrutements enregistrés sur les travaux BTP et 13 contrats de professionnalisation signés avec des jeunes). Dans la phase optimale des travaux, près de 180 personnes seront sur site. Entre 600 et 700 emplois indirects devraient être générés par le projet.
Cet aménagement d’un coût total de plus de 9,7 M€ porté par le Conseil départemental de la Dordogne est cofinancé par le FEDER à hauteur de 7,8 M€.
[1] Fonds européen de développement régional, Fonds social européen et Initiative pour l’emploi des jeunes
[2] Fonds européen agricole pour le développement rural
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