L’élection des représentants à la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels* est ouverte depuis vendredi 24 avril à 17 heures. Le site de vote par internet est accessible jusqu’au 12 mai 13 heures, date limite du vote par correspondance. Si vous avez choisi ce mode, vous avez reçu une clé de vote. Cette lire la suite
L’élection des représentants à la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels* est ouverte depuis vendredi 24 avril à 17 heures.
Le site de vote par internet est accessible jusqu’au 12 mai 13 heures, date limite du vote par correspondance.
Si vous avez choisi ce mode, vous avez reçu une clé de vote. Cette clé unique doit être conservée en cas de second tour.
Vous avez également reçu par courrier les professions de foi des candidats.
S’agissant d’un scrutin de liste à deux tours, à la représentation proportionnelle, les candidatures sont présentées par 6 listes représentant 6 syndicats professionnels :
CFDT-Journalistes ; FO-Journalistes; SNJ-CGT; CGC-Journalistes; SNJ; CFTC-journalistes.
L’obtention de la Carte de presse a été au cœur d’un incident récent. Le refus d’attribuer la carte de presse à une animatrice-journaliste employée sous le statut d’intermittente du spectacle ( affaire Pascale Clarke).
La précarité de la profession, le refus de plus en plus fréquent de certains employeurs d’accorder le statut de salarié à un journaliste, pour éviter d’avoir à assumer les dispositions de la convention collective, relancent tout particulièrement la réflexion.
Il convient de rappeler, avec notre confrère Pierre Ganz, syndicaliste, membre de l’ODI, que les critères d’attribution sont ceux définis par la loi :
LIRE : http://www.ccijp.net/article-69-definition-du-journaliste-professionnel-et-contrat-de-travail.html
Que le seuil des revenus à justifier est celui fixé par les élus du peuple français, actuellement 627 euros pour une première demande.
Que le postulant « recalé » peut représenter de plein droit son dossier en appel devant une commission supérieure, et non en raison d’un prétendu vedettariat ou non.
Autrement dit, le métier de journaliste est clairement défini par la loi.
La carte de presse est d’autant plus utile, rappelle Claude-Hélène Yvard, candidate, membre du Club de la presse de Bordeaux et du CA de l’IJBA, qu’elle permet de justifier d’une ancienneté vis à vis des employeurs successifs et des caisses de retraite.
A un moment charnière, en pleine transformation et précarisation de l’emploi, en pleine crise de confiance du public et de remise en question de la liberté d’expression et d’information, il est important pour les journalistes de choisir leurs représentants avec des scores significatifs.
Ouvrez les programmes et faites votre choix !
* A pourvoir :
-Commission de première instance :
8 postes de titulaires; 8 postes de suppléants
-Correspondants régionaux:
1 poste de titulaire; un poste de suppléant pour chacune des 19 régions
-Commission supérieure :
1 poste de titulaire; 2 postes de suppléants