Le groupe ODI* Bordeaux 5.0 propose demain, mercredi 21 janvier, un débat sur la manière dont « L’affaire Grégory » a été traitée, tant par la justice que par la presse. A l’occasion de la publication de son livre, « De combien d’injustices suis-je coupable ? », ce groupe a invité le juge Jean-Michel Lambert. La couverture d’un fait lire la suite
Le groupe ODI* Bordeaux 5.0 propose demain, mercredi 21 janvier, un débat sur la manière dont « L’affaire Grégory » a été traitée, tant par la justice que par la presse.
A l’occasion de la publication de son livre, « De combien d’injustices suis-je coupable ? », ce groupe a invité le juge Jean-Michel Lambert.
La couverture d’un fait divers d’une telle ampleur est à sa façon un cas d’école.
Il sera soumis aux journalistes spécialisés de Bordeaux et aux étudiants de l’IJBA.
Le thème a été choisi bien avant l’attentat meurtrier contre le siège de Charlie Hebdo.
A l’initiative de l’Observatoire de la déontologie de l’Information (ODI) Bordeaux 5.0
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Jean-Michel Lambert
Juge d’instruction dans l’affaire Gregory Villemin
Sera le grand témoin d’une rencontre-débat sur le thème
Relations presse-justice et traitement des faits divers, quelle place pour la déontologie ?
Le mercredi 21 janvier 2015 à 17h30 à l’IJBA (Plateau Télévision)
Université Bordeaux Montaigne -1 place Jacques Ellul, Bordeaux. Tram C, arrêt Sainte Croix.
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Une rencontre exceptionnelle.
Plus de 30 ans après une affaire criminelle qui reste irrésolue,
le juge Jean-Michel Lambert vient de publier « De combien d’injustices suis-je coupable ? »
(Cherche Midi)
Il interviendra et répondra aux questions des journalistes
Yann Saint Sernin (Sud-Ouest), Alain Dusart (L’Est Républicain), Philippe Bernes-Lasserre (AFP)
et des étudiants en journalisme de l’IJBA.
Débat animé par Marie Christine Lipani, chercheure en journalisme, directrice adjointe de l’IJBA
avec la participation de Patrick Eveno, historien des médias à la Sorbonne (Paris 1), président de l’O.D.I.
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Cette soirée marque le lancement officiel de l’ODI Bordeaux 5.0, composante de l’Observatoire de la Déontologie de l’Information (ODI),
Depuis 2012, l’ODI, à travers sa veille sur les pratiques médiatiques et le respect des règles éthiques et la publication d’un rapport annuel à partir de ses observations, cherche à faire progresser la démarche déontologique au sein des médias.
(Rencontre avec la presse à 19h30, à l’issue des débats)
(Le lendemain, rencontre avec la rédaction de Sud Ouest)
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Entrée libre
*En partenariat avec l’ALIMSO et la Librairie Mollat
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Merci d’être vraiment ponctuels. Et de ne pas tenir rigueur des contrôles de sécurité possibles.
Il sera possible de rencontrer M. Jean-Michel Lambert avant ou après le débat.
Merci de vous signaler en arrivant, ou en nous laissant ici un message en commentaire.
*La déontologie est au cœur de l’exercice du journalisme :
Depuis le 7 janvier, les angles ne manquent pas, de réflexions à mener sur la couverture des événements de Charlie Hebdo.
Toutes les chaînes de télévision ou presque se sont mises en mode « continu », avec les risques que cela comporte. Fallait-il, par exemple, signaler aux antennes qu’un témoin était resté caché dans le local où les terroristes avaient trouvé refuge ? Au risque de l’exposer à la vindicte des intéressés ? Le sujet a fait polémique. Les journalistes de BFMTv affirment qu’ils étaient certains de ne pas le mettre en danger. Soit. Faut-il s’offusquer de la censure opposée à Caroline Fourest sur Sky News, les télés anglo-saxones ayant, en général, refusé de publier la couverture du dernier numéro, 1178.
Ce débat de déontologie, ce qu’il fallait taire ou révéler, le choix des mots, supplante pour l’instant tout autre thème proposé. Par certains aspects, il rejoint le débat sur l’affaire Grégory, où un suspect innocent a été comme désigné à la vengeance d’un père.
*L’Observatoire de la Déontologie de l’Information compte plusieurs membres à Bordeaux. Qui se concertent fréquemment et travaillent sur des questions aussi diverses que la protection des sources et des victimes, le respect du secret de l’instruction, la vérification et l’objectivité de l’information, le temps médiatique face aux temps politiques, judiciaires…
Les groupes de travail de l’ODI sont ouverts à tous ceux qui se sentent concernés par l’amélioration constante de la qualité de l’information proposée au public.