Nos confrères du SNJ-CGT nous adressent ce communiqué: Libération en lutte pour sa survie Les salariés de Libération sont en lutte pour la survie de leur journal. L’UD CGT de Paris assure les salariés de Libération de son entier soutien. Depuis plusieurs mois, les salariés de Libération sont confrontés à une lire la suite
Nos confrères du SNJ-CGT nous adressent ce communiqué:
Libération en lutte pour sa survie
Les salariés de Libération sont en lutte pour la survie de leur journal. L’UD CGT de Paris assure les salariés de Libération de son entier soutien.
Depuis plusieurs mois, les salariés de Libération sont confrontés à une série de manœuvres des actionnaires majoritaires qui, au nom d’un prétendu redressement du journal, préparent en fait sa mise à mort.
La grève votée par le personnel a contraint ces actionnaires à révéler une partie de leurs véritables intentions, qu’ils avaient cachées aux représentants du personnel. Elles visent, sous prétexte de déménagement, à affaiblir les salariés. La décision brutale d’avancer les horaires d’impression porterait un coup mortel à la réactivité du journal. Les projets de « diversification » des revenus semblent des plus fantaisistes. L’absence d’un financement clair de ce soit-disant plan de redressement souligne le manque de fiabilité des actionnaires. Ces derniers ne sont plus à même d’accompagner le journal.
La mort d’un quotidien national, dans un paysage médiatique où la presse d’information est massacrée, où le nombre de journalistes ne cesse de diminuer depuis 2009, une situation inédite depuis 1945, n’est pas acceptable pour quiconque croit à la nécessité d’une presse libre pour faire vivre la démocratie. Les pouvoirs publics ne peuvent rester inertes devant cette situation dont le danger va bien au-delà du nombre d’emplois menacés.
SNJ-CGT Libération le 12/02/2014
Syndicat national des journalistes CGT 263, rue de Paris – Case 570 – 93514 Montreuil Cedex Tél.: 01 55 82 87 42 – Télécopie : 01 55 82 87 45 – Courrier électronique : snj@cgt.fr – site Internet : www.snjcgt.fr
NOUVELLE CONTRIBUTION AU DEBAT
IN l’OBSERVATOIRE DES MEDIAS
Le Club de la presse de Bordeaux – sans connaître le dossier – partage à tout le moins les inquiétudes exprimées ici par nos confrères du SNJ-CGT.
Merci de prendre connaissance du communiqué.
Merci de lire les informations postées sur la page Facebook du Club
Merci de livrer vos avis dans la fenêtre des commentaires.
Lors du dernier Conseil d’Administration, notre confrère Barthélèmy a exprimé sa vision de la situation, redoutant que vidée de son contenu éditorial, la marque « LIBERATION » ne soit détournée pour devenir un objet de consommation.
Nous avons vu récemment disparaître France Soir. La mort d’un journal n’est plus simple un chiffon de papier. Elle est dans le domaine des possibles.
Libé est lié à notre jeunesse, un moment où la société engoncée de préjugés a jeté son corset par-dessus les barricades de Mai 68.
La société et le monde en général sont-ils devenus si « libres » qu’il n’y ait plus besoin de défendre cet idéal ?
C’est le seul point sur lequel personnellement j’aurais une réponse. Sur les responsabilités, les moyens, les défaillances, du capital, des rédactions, des lecteurs, de la société passive, je ne saurais dire que des banalités.
Pardon Barthé.
Oui je veux espérer que Libé va continuer.
Marie Christiane Courtioux
Elizabeth Guignaud Le Berre nous signale cette contribution au débat.
Lisez l’article mais aussi tous les commentaires…
http://www.observatoiredesmedias.com/2014/02/15/mediation-pour-que-liberation-ait-avenir/#.Uv8s_DWeE5h.facebook
Bonjour,
Voici le texte que nous avons adopté à l’unanimité lors du conseil syndical à Bordeaux,
Amitiés,
Richard
La CFDT Médias tient à exprimer sa solidarité avec les salariés de Libération dans la crise qu’ils traversent actuellement.
Dans ce contexte d’une presse écrite bouleversée par les mutations technologiques et les difficultés économiques récurrentes, Libération doit continuer à faire entendre sa voix, celle d’un journal et d’un site dont la mission principale est l’information au quotidien.
Libération est effectivement « un journal ». Et un journal ne saurait exister sans journalistes.
Voeu adopté à l’unanimité du conseil national de CFDT-Journalistes, réuni les 11 et 12 février, à Bordeaux ( IJBA et UD-CFDT )