Ce mardi 28 mai avait lieu le 3ème G-Vin sur le thème : « Les inconditionnels de Bordeaux » à BEM-KEDGE Business School. Les inconditionnels, ce sont les Belges,  premier investisseur étranger dans le Bordelais. Et ce, depuis longtemps. C’est l’une des « révélations » de ce G-Vin. Focus sur nos homologues belges, comment traitent-ils le vin, alors que leur lire la suite

Ce mardi 28 mai avait lieu le 3ème G-Vin sur le thème : « Les inconditionnels de Bordeaux » à BEM-KEDGE Business School. Les inconditionnels, ce sont les Belges,  premier investisseur étranger dans le Bordelais. Et ce, depuis longtemps. C’est l’une des « révélations » de ce G-Vin. Focus sur nos homologues belges, comment traitent-ils le vin, alors que leur pays n’est pas producteur ? Eléments de réponse avec Bernard Sirot, rédacteur en chef de Vino Magazine en Belgique, l’un des co-animateurs, avec le Bordelais, Barthélémy, de cet événement organisé en partenariat avec le Club de la presse.

Quelle importance accordent les médias belges au vin, et en particulier aux vins de Bordeaux, qu’ils affectionnent tout particulièrement ?

Bernard Sirot : Chaque quotidien consacre au moins une demi page au vin. Les radios et télévisions, quant à elles, ont une émission hebdomadaire dédiée au secteur, essentiellement à des heures de grande écoute. Pour autant, nous ne sommes que 9 journalistes vraiment spécialisés en Belgique. Il s’agit bien souvent de pigistes. Comme les Belges sont de grands consommateurs des vins de Bordeaux (les Flamands consomment plus de vin de Bordeaux que de bière ! ndlr), nous venons régulièrement dans la région et notamment pour les primeurs.

Que trouve-t-on dans ces articles, émissions sur le vin ?

Bernard Sirot  : Tout intéresse le Belge. Les consommateurs veulent savoir comment le vin est produit, comment l’associer aux plats, les prix… Nous avons deux revues spécialisées : Vino Magazine et In Vino Veritas. D’autres sont liées à la restauration, à l’hôtellerie. Là, où nous nous différencions des Bordelais, c’est que nous sommes plus objectifs !

Qu’est-ce qui a changé ces 10 dernières années ?

On parle plus de vin en Belgique qu’il y a 10 ans. Avant, c’était surtout l’apanage de revues spécialisées. Désormais, on retrouve des articles sur le vin dans la presse généraliste. Parmi les sujets forts, l’oenotourisme, par exemple, s’accroît. Mais, chez nous, c’est culturel. On ne conçoit pas un repas sans vin.

Interview : Nicolas César

 

 

 

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