A voir le sourire sur les lèvres des représentants de l’ Association Girondine des Infirmes Moteurs Cérébraux (AGIMC) et l’importance qu’ils prêtent au projet de vie de chacun des 51 personnes en situation de handicap âgées de 15 à 22 ans accueillis au domaine de Biré à Tresses, l’on mesure la portée de leur engagement. lire la suite
A voir le sourire sur les lèvres des représentants de l’ Association Girondine des Infirmes Moteurs Cérébraux (AGIMC) et l’importance qu’ils prêtent au projet de vie de chacun des 51 personnes en situation de handicap âgées de 15 à 22 ans accueillis au domaine de Biré à Tresses, l’on mesure la portée de leur engagement.
L’établissement girondin créé en 1961 par un groupement de parents d’enfants infirmes moteurs cérébraux ouvre ses portes en semi-internat à des enfants, des adolescents et à de jeunes adultes. Pour leur offrir « une grande qualité de vie quotidienne riche en activités et en échanges » l’équipe de 43 intervenants dispense des prestations médicales, paramédicales, pédagogiques et éducatives et essaie toujours » de faire le lien entre la vie actuelle et les soins, dans une approche globale de la personne,en partenariat avec les parents » souligne la directrice , Dominique Vedel. « Cette priorité passe par « un travail pluridisciplinaire et nécessite d’avoir du matériel et des projets pour aider les jeunes au passage de l’âge ado à l’âge adulte » ajoute Ingrid Guillaume-Hervouet, kinésithérapeute,
Le droit à la jeunesse
Mobilisé dans des travaux d’agrandissement destinés à offrir 81 places en 2018 , le domaine de Biré fonctionne à peu près comme un établissement scolaire classique, du lundi au vendredi. L’établissement dispose également de six places d’accueil de nuit pour préparer les jeunes à dormir à l’extérieur. Parmi les pistes retenues, l’équipe envisage l’accueil de nuit le vendredi soir et le samedi. « Ils ont droit à une jeunesse. Nous sommes dans des questions d’éthique ». En quelque sorte la marque de fabrique de cette unité, selon Dominique Vedel.
L’acquisition par le centre d’un logiciel de communication à destination de jeunes privés de parole et de mobilité amplifie l’ action de l’équipe. « Par la communication oculaire que permet le logiciel Tobii, le regard devient la souris » explique Samuel Foul, ergothérapeute. Cet outil destiné à développer l’autonomie est à la fois ludique, pédagogique et offre beaucoup de perspectives. A constater le plaisir pris par Noémie, 13 ans, à manipuler des yeux un jeu animé lors d’une démonstration étonnante, l’on comprend la détermination des intervenants à réussir la période de test de trois mois et à prouver l’utilité de l’acquisition de Tobii. La formation des professionnels revient à 850€, l’achat du matériel, 18 760€. D’où la nécessité de convaincre les autorités de tutelle et d’éventuels partenaires de l’intérêt d’investir dans des équipements favorisant l’épanouissement personnel des jeunes passant par le domaine de Biré.
Contact : dominique.vedel@agimc.fr
05 57 97 89 00